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Dossier de la Rédaction

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Le PNDP réorientees activités

«Le développement économique des territoires ruraux  s’entend comme un processus qui doit [...] permettre la création de richesses et d’emplois dans les territoires tout en assurant le soutien aux plus vulnérables et la durabilité des ressources environnementales ». L’extrait fait partie de la Déclaration de Douala, entérinée le 18 avril dernier par le Programme national de développement participatif (Pndp) et son principal bailleur de fonds international, l’Agence française de Développement (Afd). Une déclaration qui venait ainsi clore le séminaire régional de « développement économique des territoires ruraux » en Afrique subsaharienne, ouvert trois jours auparavant.

Il était ainsi question pour le Pndp, ses partenaires locaux et d’autres acteurs du développement sur le continent noir, de mieux définir le nouvel axe d’intervention dans les collectivités territoriales décentralisées : la question économique. Une donnée primordiale dans la deuxième phase du Pndp qui court jusqu’en novembre 2013. Au-delà des services sociaux de base améliorant les conditions de vie des communautés, permettre aux territoires de l’arrière-pays de se prendre en charge. Une logique d’action, non de main tendue, qui rendrait les initiatives de développement des communes plus efficientes. Un succès qui passe, pour Jean-Luc François, chef de division agriculture, développement rural et biodiversité de l’Afd Paris, par « la gestion des terres agricoles et le renforcement des compétences et des moyens d’action des communes ».

L’Etat ne pouvant pas assurer tout seul ce processus d’autonomisation, la Déclaration recommande aussi « que le dialogue entre collectivités locales et secteur privé soit entretenu et accompagné ». Autre point important, la synergie : « les collectivités locales doivent pouvoir mettre en place, en complémentarité avec les infrastructures structurantes du ressort de l’Etat, des équipements rendant attractifs les territoires. Ces équipements doivent être générateurs de fiscalité locale [et œuvrer à] la valorisation des filières de produits locaux créatrices d'emplois ». Pour ce qui est de cette valorisation, les participants se sont rendus dans trois localités de la région du Littoral (Penja, Mbanga et Pouma). Une descente sur le terrain qui a permis d’avoir des expériences pratiques de développement local.

Visée principale donc pour la Déclaration de Douala, « le développement économique des territoires ruraux est [...] une des réponses  incontournables aux défis démographiques, environnementaux, de sécurité alimentaire et de paix auxquels  doit répondre le continent ».


 

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