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Dossier de la Rédaction

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Avocats dénoncent blocages

La presse a été conviée récemment à une conférence sur les difficultés d’exécution des décisions de justice.

C’est par des anecdotes que les avocats ont illustré leurs propos. « Six arrêts de la Cour suprême non exécutés d’un procès qui traîne depuis une vingtaine d’années. Conséquence, la plaignante ne peut pas disposer de son bien alors que l’inculpé, soutenu par l’administration en abuse ». C’est ce type de situation et bien d’autres que vivent des avocats et leurs clients. Pour les juristes, il est temps de dénoncer ces attitudes qui décrédibilisent notre justice. Ils ont donc tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence de presse donnée récemment dans la ville.

Une conférence de presse du cercle de réflexion « Savoir et Comprendre », ayant pour thème : « Des difficultés d’exécution des décisions de justice au Cameroun ». La rencontre avait pour objectif d’éclairer l’opinion sur le sujet. Le Pr Aboya Manasse, Me Alice Nkom et Me Pierre Ebosse ont débattu sur deux thèmes. Notamment, « Comprendre le principe de droit sur l’autorité de la chose jugée » et « L’implication des autorités administratives et judiciaires dans la non-exécution des décisions de justice et ses conséquences ». Pour ces juristes, il est inconcevable que ce qui a été jugé ne soit pas exécuté par les administrations. Selon Me Nkom, lorsque la justice va bien, tout le monde se porte au mieux. « Parce que la justice est le dernier rempart. Sans la justice, le chômage s’installe, la pauvreté et avec l’insécurité », dira la juriste. Et ce n’est pas sa consœur, Carole Happy, avocat au barreau français, panéliste elle aussi qui la contredira. « Lorsqu’il n’y a plus aucune voie de recours, la décision du magistrat devient définitive, indiscutable, incontestable ! », explique-t-elle.

Le Pr Aboya Manassé abonde dans le même sens. Selon lui, une implication allant à l’encontre de l’application de décision est antirépublicaine. Il fait allusion à cette décision du juge d’instruction à Edéa qui a été bafouée par une autorité administrative. Ce qui ternit l’image de la justice.


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