Les cultivateurs de la région en ont reçu lors d’une exposition organisée mardi dernier.

La région du Littoral prépare l’ouverture de la campagne agricole 2013. Il est vrai, les cultivateurs n’ont pas attendu les cérémonies officielles pour rentrer dans les champs. Les pluies sont redevenues régulières à Douala. Avec elles, la période des semis a commencé. Mardi 30 avril 2013, le Centre régional de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral a mis à la disposition des agriculteurs des paquets de semences de maïs. Possibilité a été aussi donnée de commander des plants de palmiers à huile, avocatiers, citronniers, orangers, safoutiers, mandariniers et cacaoyers.

L’exposition ainsi organisée par Michel Ndoumbe, chef dudit centre régional, se situe dans le cadre de la Journée de la promotion des semences améliorées de base. Occasion saisie par Ludovic Ngbwa, Sg des services du gouverneur, d’inviter les opérateurs économiques et les établissements de micro-finance à investir dans le segment de la production et de la multiplication des semences améliorées. Parce que le problème de fond, pour que le Cameroun passe à une agriculture de seconde génération, c’est la disponibilité des semences améliorées des instituts de recherche auprès des utilisateurs finaux que sont les agriculteurs.

Par exemple, « dans le Littoral, on produit encore 600 kg de cacao à l’hectare. Alors que sur la même superficie, on récolterait 1,5 tonne si on utilisait l’une des 7 variétés hybrides de cacao plus productives et à court cycle produites par l’Irad », indique Michel Ndoumbe.

Or, le processus de production des semences améliorées prend plusieurs années pour partir de la semence souche à la semence de base transférable aux multiplicateurs de semences certifiées. D’où la nécessité de voir ce secteur être investi par les milieux d’affaires afin de produire en grande quantité cette matière première agricole.