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Boulevard des Nations unies : les commerçants résistent

Boulevard des Nations unies : les commerçants résistentOuverte à la circulation depuis quelques jours, la rue est de nouveau envahie.

Des ballots de marchandises recouvrent le sol tout le long du trottoir. Une partie de la chaussée est même aussi prise d’assaut par les vendeurs à la sauvette. Le terre-plein central est lui occupé par des dizaines de motos et de pousse-pousse. Il sert également de séchoir pour certains vendeurs. Des vêtements sont étalés à même le bitume et même sur des espaces réservés aux fleurs. Les véhicules ont aussi trouvé leur espace. Un bon nombre voitures sont stationnées entre le trottoir et la chaussée.

A peine ouverte à la circulation, le Boulevard des Nations unies, rue longeant le marché Nkolouloun, est de nouveau assailli par les commerçants. Pourtant, lors de sa récente inauguration par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), il était question que les vendeurs de friperie et autres articles rejoignent le site qui leur avait été réservé depuis bien longtemps à Ngonsoa, non loin de l’hôtel Arista. Mais, téméraires, ils sont de nouveau revenus occuper ces espaces malgré la mise en garde de Fritz Ntonè Ntonè.

CT a pu le constater, les marchands ont repris leurs activités comme si de rien n’était. Pour beaucoup d’entre eux, le site de Ngonsoa n’est pas du tout aménagé. En plus, soutiennent-ils, il est difficile d’accès. C’est pour cette raison qu’ils l’ont toujours boudé. Pourtant ce lundi 6 mai, le marché de Ngonsoa est quasiment plein. Mais, un habitué des lieux, Roger Ngassa, vendeur de médicaments nous dit de ne pas rêver !

En réalité, le marché ne vit que le lundi et c’est jour de déballage ce 6 mai. Effectivement, plus d’une trentaine de femmes sont présentes avec des tas de ballots. Elles déballent pour la vente en gros. Selon Roger Ngassa, ces clientes ne sont que de simples revendeuses, elles viennent se ravitailler ici et remontent sur le Boulevard. L’une d’elles explique qu’au départ, elles restaient sur place, mais les clients étaient bien rares. « Cette situation nous a obligés à aller « tacler » sur la nouvelle route », raconte-t-elle. Ses camarades pensent que la seule solution serait de créer de petits marchés spécialisés. « Cela obligera les clients à venir nous retrouver ici ».



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