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Dossier de la Rédaction

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Douala, capitale de la Pme

La 2e édition des Journées nationales s’ouvre ce mardi à Douala.

Rebelote. Après le succès de l’an dernier, les Petites et moyennes entreprises sont de nouveau sous la lumière des projecteurs. C’est à la faveur de la 2e édition des Journées nationales de la Pme, qui s’ouvre ce mardi 07 mai 2013 à Douala. Avec cette fois-ci, le thème de la sous-traitance comme aiguillon, « Sous-traitance et compétitivité des Pme ». Le ministre des Petites et moyennes entreprises de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Laurent Serge Etoundi Ngoa, dont il s’agit de l’initiative, se chargera ce matin à l’hôtel Sawa, de couper symboliquement le ruban d’ouverture.

Selon les organisateurs, 500 Pme sont attendues à cette grande manifestation, qui feront de Douala, la capitale de la Pme jusqu’au 10 mai prochain. « 300 petites et moyennes entreprises qualifiées se sont déjà enregistrées », révèle Valérie Tiacoh, directrice générale du cabinet, mandaté par le Minpmeesa. Hier, elle était au four et au moulin pour les derniers réglages à l’hôtel Sawa, qui sera transformé en « un village des Journées des Pme ». « Ce village est constitué d’espèces de boukarous, pour le networking et les sensibilisations. Des écrans géants sont constitués ici et là, au cas où il y a trop de monde dans les salles », explique-t-elle.

Trois conférences, trois ateliers-débats et six séminaires de formation, avec parchemins à la fin sont au menu des Journées. Des formations assez pratiques pour les Pme, sous forme de questionnements, telles que « Comment répondre à un appel d’offres », « Comment rédiger un contrat de sous-traitance ». Des sessions pratiques animées par des experts et des représentants des donneurs d’ordre ou des partenaires au développement qui tournent aussi autour des problématiques de norme et qualité, de propriété intellectuelle, etc.

Pour le fond, les questions de promotion de la sous-traitance, de l’accès des Pme aux projets structurants, de compétitivité, seront sur la table des débatteurs et participants. Et à ce sujet, les langues se délient. Notamment au niveau des critères même d’accessibilité à la sous-traitance : « Diverses statistiques établissent qu'il y aurait 100 000 Pme en activité dans notre pays. Mais sur ces 100 000, seules 10 000 sont formelles. Celles qui sont susceptibles d'accéder à la sous-traitance ne représenteraient que 150 environ. Aux termes de l'Acte Uniforme de l'Ohada, en accord avec la règlementation camerounaise, seules les sociétés à responsabilité limitée ou les sociétés anonymes peuvent concourir dans le cadre des marchés publics », précise Pierre Abanda Kpama, fraîchement élu président de l'Adescam (Association des entreprises de sous-traitance du Cameroun).

Pour Anselme Kemva ancien porte-parole du Mecam (Mouvement des entrepreneurs du Cameroun), interrogé par nos confrères du Messager, « il faut mettre la Pme au cœur du développement ». Cela a le mérite d’être clair.



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