La 25e assemblée générale du conseil phytosanitaire de l’Union africaine tenue du 7 au 9 mai.

La 25e assemblée du conseil phytosanitaire de l’Union africaine s’est tenue du 7 au 9 mai à Douala. 45 participants, venus de 25 pays du continent, ont pendant deux jours discuté et échangé sur la problématique de l’augmentation de la production agricole et l’accès au marché. La solution ici selon les experts, passe par la santé de plantes et la manière dont elle doit être préservée et l’engagement politique des Etats pour une plus-value. Comme on le sait, une bonne place sur le marché international passe par le respect de certaines normes. Notamment, la qualité des produits proposés.

Des travaux de Douala, il ressort la nécessité de mener des actions concertées pour un développement économique de nos différents pays. C’est pourquoi il est important d’avoir des espaces d’échange comme l’assemblée générale, permettant d’avoir une idée de ce qui se fait dans la plupart des pays membres. Pour une agriculture de qualité irréprochable, il est aussi nécessaire de mettre accent sur la formation des agriculteurs, premiers concernés dans l’utilisation des pesticides des désherbants.

Pour le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) Essimi Menye, qui présidait la cérémonie de clôture, l’agriculture des pays africains ne doit plus consister seulement à assurer l’autosuffisance alimentaire. Ce secteur d’activité doit être créateur d’emplois, une ressource pour une économie soutenue et compétitive dans le contexte de la globalisation.

Le Minader a donc profité de cette occasion pour féliciter les délégués des différentes organisations nationales de protections des végétaux pour leur participation à cette assemblée générale. Essimi Menye a aussi lancé un appel aux communautés économiques régionales et aux partenaires financiers à plus d’engament, afin que le conseil travaille encore plus pour atteindre les objectifs escomptés le marché international.