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Vents favorables pour la croissance

Vents favorables pour la croissanceLe Fonds monétaire international projette un taux d’environ 5,5% en 2013-2014 en Afrique subsaharienne.

Le rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques consacré à l’Afrique subsaharienne a été présenté samedi dernier à Yaoundé. Le document de 110 pages, lancé pour la première fois au Cameroun , est intitulé « Créer une dynamique dans une économie mondiale à plusieurs vitesses ». L’évènement était présidé par Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances, en présence d’Antoinette Sayeh, directrice du département Afrique du FMI, de plusieurs membres du gouvernement et du corps diplomatique, mais aussi, des personnalités du monde de la finance et des affaires, entre autres.


La croissance et ses facteurs

Il ressort donc du rapport qu’en 2012, la croissance de l’Afrique au Sud du Sahara est restée vigoureuse, atteignant les 5,1%. Et selon les projections faites par l’institution de Bretton Woods, la croissance de la production devrait légèrement s’accélérer pour atteindre 5,4% en 2013, puis 5,7% en 2014. Le FMI explique que ces projections favorables découlent de l’amélioration progressive des perspectives de l’économie mondiale. Mais aussi, sur le plan local, de l’investissement dans les secteurs de l’exportation, considérés comme faisant partie des principaux moteurs de la croissance pendant la période à venir. Il est aussi à remarquer dans ce rapport que d’une manière générale, la croissance a été plus forte dans les pays exportateurs de pétrole et les pays à faible revenu.


L’inflation

Les experts du FMI estiment que la croissance économique de la région sera soutenue par des facteurs ponctuels dans certains pays tels que le rebond de l’activité après les inondations au Nigeria, le redressement de l’agriculture dans les zones touchées par la sècheresse, la relance de l’économie après les conflits, etc. Quant à l’inflation, elle devrait tomber en dessous de 6% d’ici fin 2014, sous l’effet de la modération attendue des prix des produits de base non- pétroliers, de l’amélioration des conditions météorologiques et de la poursuite d’une politique monétaire restrictive.


Les risques

Selon Antoinette Sayeh, les principaux risques pesant sur les perspectives présentées samedi sont liés aux incertitudes qui entourent l’économie mondiale. La directrice du département Afrique pense que des chocs éventuels, notamment dans le secteur pétrolier, n’auront pas une grande influence sur les résultats globaux de la région. « Cependant, les pays dont les marges de manœuvre budgétaires sont réduites et dont la base d’exportation est étroite pourraient êtres plus touchés », souligne Mme Sayeh.


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