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Dossier de la Rédaction

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Au nom de la paix

La paix est considérée à juste titre comme un préalable à toute action de progrès. Un progrès au service de l’homme. C’est pourquoi, en recevant, vendredi dernier au palais de l’Unité, les participants à la 21e assemblée régionale Afrique des Assemblées parlementaires de la Francophonie, qui planchaient à Yaoundé sur les propositions en vue de sortir des crises qui minent le continent, le président de la République a émis le vœu que cessent ces conflits. « Le Cameroun qui connaît le prix de la paix, le prix de l’unité, le prix de la fraternité, forme le vœu que les crises qui secouent certains de nos pays prennent fin », a déclaré Paul Biya. Et d’ajouter : «  Le Cameroun souhaite que cesse le calvaire que vivent les femmes, les hommes et les enfants dans ces pays. »

Venant d’un homme d’Etat considéré tant dans son pays, en Afrique que dans le monde comme un apôtre de la paix, les propos du chef de l’Etat méritent d’autant plus qu’on s’y attarde qu’au Cameroun, sa terre natale, la paix, plus qu’une valeur fondamentale, participe d’une véritable culture. Ce n’est pas un hasard si le triptyque de la devise du pays « Paix-Travail-Patrie » commence par la paix. Quant à Paul Biya, il a fait de la culture de la paix un axe majeur de sa politique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales.

Au plan intérieur, le président de la République, homme de rassemblement attache beaucoup de prix à la coexistence pacifique des centaines de groupes ethniques et socio-culturels qui peuplent le triangle national. Toutes ces composantes sont associées à la gestion de la chose publique dans une dynamique d’unité, de fraternité où le vouloir-vivre ensemble est une donnée permanente. Au plan extérieur, le Cameroun qui partage ses frontières avec six pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, entretient avec chacun de ces Etats des relations amicales empreintes de solidarité et de compréhension mutuelles. Ce qui permet, même en cas de différend de parvenir à un règlement qui épargne le maximum de vies humaines possible, de souffrances injustifiées.

L’illustration la plus éclatante étant la gestion du différend frontalier Cameroun-Nigeria, plus connu sous le nom d’Affaire Bakassi. En vue de mettre un terme à ce conflit, le président Paul Biya avait privilégié la voie du dialogue, la force du droit au détriment du droit de la force. La résolution définitive de ce différend à travers les Nations unies, plus précisément la Cour internationale de justice de La Haye, a fait école sur la scène diplomatique internationale. Outre cette volonté réaffirmée de paix et de justice, il convient d’ajouter l’approche diplomatique camerounaise de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats.

Il est constant que les crises qui secouent de nombreux pays africains compromettent leurs chances de développement, alors que l’Afrique est appelée à jouer un rôle plus important sur la scène mondiale. Réunis en 2010 dans la capitale camerounaise dans le cadre de la Conférence internationale Africa 21, les chefs d’Etat et de gouvernement africains, les responsables d’organisations internationales et autres têtes pensantes d’Afrique et du monde avaient dans la Déclaration de Yaoundé, déclaré notamment « leur foi dans les capacités de l’Afrique à générer innovation et progrès en s’appuyant sur les valeurs humaines, la force de sa jeunesse, la richesse de son environnement et l’abondance des ressources de son sol et de son sous-sol. »

Mais ces chances d’émergence ne peuvent être concrétisées que dans un environnement de paix. D’où l’importance pour les Assemblées parlementaires de la Francophonie d’œuvrer à sa consolidation à l’intérieur des Etats, mais aussi au renforcement de la solidarité et des liens de fraternité qui unissent les pays du continent. Conformément à l’idéal des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine qui aux lendemains des indépendances voulaient que les pays du continent se serrent les coudes pour être plus forts, pour faire davantage entendre leur voix dans le concert des Nations.

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