Est reconnue comme chirurgien-dentiste, toute personne nantie d’une formation de dentiste (Bac + 6 pour les dentistes et Bac+ 3 pour les techniciens dentaires), et inscrite au conseil national de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Cameroun (Oncdc)  

avec précision du mode d’exercice. Les conditions d’exercice sont clairement définies dans la loi du 10 août 1990 relative à l’organisation de cette profession. Ce rappel a été fait hier, au cours d’une conférence de presse organisée à Yaoundé par l’Oncdc. Car, pour les professionnels, de nombreux cabinets dentaires illégaux continuent de pulluler dans nos cités, causant parfois de nombreux dégâts.

Le Dr Eno Abessolo, secrétaire général de l’Oncdc a encore en mémoire ce drame survenu en juin 2012 : « J’ai reçu à mon cabinet en urgence une dame presque au seuil de la mort. A la suite d’un banal mal de dents, elle s’est fait arracher les dents dans une officine tenue par une ancienne infirmière et ses enfants. L’opération s’étant mal déroulée, l’infortunée a perdu une grande quantité de sang. Nous avons arrêté l’hémorragie et procédé à une transfusion sanguine pour la sauver». C’est pour cela que le Dr Catherine Effila, la présidente du Conseil, a demandé au public d’être vigilant et de se faire consulter dans des cabinets officiels. Par ailleurs, elle a exhorté ses confrères à adhérer à l’Oncdc pour un fonctionnement harmonieux de la profession au Cameroun.