Joseph Beti Assomo a mis en place une dizaine de commissions pour préparer la prochaine fête de l’Unité.

Les habitants de Douala qui travaillent dans la zone portuaire le ressentent déjà. L’accès au port est interdit chaque matin aux taxis qui déposent généralement leurs clients au lieu-dit Messapresse. Dimanche 12 mai dernier, deux camions de transport de troupes de l’armée bloquaient l’entrée de la place de l’Udeac afin de permettre aux militaires d’effectuer leurs entraînements. A un jet de pierre de la zone portuaire, près des services du gouverneur, ce sont des centaines de policiers qui s’échauffent tous les jours au carrefour GMI.

« Ils viennent de tous les commissariats de la ville de Douala. Les entraînements ont commencé depuis mi-avril. On commence peu avant 8h chaque matin par l’appel des défilants. Ensuite on forme les rangs pour harmoniser la cadence des pas durant le défilé à pied », indique un commissaire de police. Sur diverses artères de la ville, la commission des infrastructures a commencé le nettoyage. Le pavoisement de la tribune officielle a débuté. Côté partis politiques, les préparatifs vont aussi bon train.

Le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, président de la commission du défilé des partis politiques, a déjà organisé plusieurs réunions avec les représentants des formations politiques légalisées. La réunion du Comité exécutif du Social Democratic Front le week-end dernier à Bamenda a confirmé que le principal parti de l’opposition défilera partout au Cameroun et à Douala, notamment. Sur le plan de la couverture médiatique, Michèle Esso, délégué régionale de la Communication, a réuni les membres de sa commission il y a une dizaine de jours. Suite à cette rencontre, les demandes d’accréditation tombent déjà. Les organes de presse et surtout les syndicats de photographes se mobilisent pour avoir leur laissez-passer. Lundi prochain ce sera du sérieux.