Des brigands ont emporté quatre ordinateurs, le coffre-fort et des effets personnels du 12 au 13 mai.
Les fonctionnaires et agents de l’Etat en activité dans la région de l’Est s’inquiètent après le cambriolage perpétré au sein de la délégation régionale du Minfopra pour l’Est dans la nuit du 12 au 13 mai. Et pour cause ? Toutes les données relatives à leurs statuts (y compris les numéros matricules), contenues dans les quatre ordinateurs volés, ont disparu. Lors de notre passage dans cette délégation, le personnel de ce service était dans le désarroi. Aucune machine n’est visible dans les cinq bureaux visités par les indésirables : toutes les portes desdits bureaux ont été cassées et les effets personnels ou de service emportés. « Ils ont cassé mon bureau, éventré le coffre-fort, fouillé dans le classeur. Bref, ils ont dépouillé tout mon bureau », se lamente Pierre Maximilien Kono, délégué régional du Minfopra. Et le montant de l’argent dérobé n’a pas été dévoilé aux hommes de médias.
Selon les premières explications, ce cambriolage s’est produit dans la nuit du 12 au 13 mai, aux environs de 23 h. Profitant de l’absence du vigile parti ce soir-là à une réunion familiale, les brigands se seraient introduits dans l’enceinte de cette délégation par la porte de derrière pour commettre leur forfait. Dans ses déclarations aux enquêteurs, le vigile affirme qu’il n’aurait pas bien fermé ladite porte, cette nuit-là. C’est le délégué régional qui, de retour d’un voyage sur Yaoundé, découvrira un peu avant minuit, le même jour que la délégation a été cambriolée. A la question de savoir pourquoi le vigile ne l’a pas alerté après le coup de vol, l’interpellé répond qu’il n’avait pas de crédit dans son téléphone et qu’il allait l’informer le lendemain. Selon des sources, le vigile habite d’ailleurs dans le camp de la délégation, avec trois de ses frères. Le commissariat central de la ville a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce cambriolage, le deuxième du genre en l’espace d’un mois dans les services publics basés à Bertoua.
