Depuis le 8 mai, les populations peuvent faire leurs courses sur le site à Bonanjo.

La foire syrienne comme presque toutes les années, a ouvert ses portes à Douala. Le 8 mai, le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, en a présidé l’ouverture officielle. Salons, salles à manger, bijoux, vêtements, tissus d’ameublement , produits cosmétiques, lustres et autres huiles essentielles sont disponibles. De nombreux acheteurs (pour l’essentiel des acheteuses) ont pris d’assaut les locaux de la maison du parti de Bonanjo.

On discute, passe des commandes, on achète, etc. Certaines familles en ont profité pour refaire le design de la maison. Les prix des meubles varient entre 500.000 FCFA et plus du million. Côté bijoux, bagues, bracelets, colliers, il faut débourser 3500 F, 5000 F et plus. La paire de coussins coûte 5000 et 10.000 FCFA.

Les entreprises camerounaises ne sont pas en reste. « Sofidis », spécialisée dans la sécurité, offre la possibilité aux visiteurs des solutions aux problèmes de braquages, vols. Il est également possible à la foire syrienne de se faire confectionner des rideaux et autres décorations d’intérieur.

Cependant, côté affluence, après l’euphorie du premier jour, ce n’est plus vraiment la ruée. Jacqueline, vendeuse, explique que les clients sont visibles à partir de 18h. En journée, ils arrivent au compte-gouttes. La foire s’achève le 2 juin prochain.