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Dossier de la Rédaction

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Le Sénat entre en scène

Le Sénat entre en scèneBeaucoup d’émotion et de solennité hier au palais de verre de Ngoa Ekelle, où le Cameroun ouvrait une nouvelle page de son histoire démocratique, avec l’entrée en scène du Sénat. Pour la circonstance, toutes les institutions se sont déplacées. Du bureau de l’Assemblée nationale sous la conduite du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, aux proches collaborateurs du chef de l’Etat, Ferdinand Ngoh Ngoh et Martin Belinga Eboutou respectivement ministre , secrétaire général de la présidence de la République et ministre, directeur du Cabinet civil, en passant par le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre, Philemon Yang, la Cour suprême avec la présence de ses deux chefs, Alexis Dipanda Mouelle son premier président et Martin Rissouk à Moulong, procureur général, tous ont voulu être témoins de ce tournant de l’histoire parlementaire de notre pays.

Dans un hémicycle où les sénateurs sont assis par chapelle politique et par ordre alphabétique, c’est le vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, qui donne lecture de l’arrêt de la Cour suprême du 29 avril 2013 proclamant les résultats de l’élection des sénateurs du 14 avril 2013 et le décret présidentiel du 8 mai dernier portant nomination des sénateurs. Seuls les noms des titulaires sont lus. Puis le moment tant attendu : le port de l’écharpe tricolore, que chacun a trouvé sur sa table à son entrée dans l’hémicycle. Petit moment de flottement. Malgré les indications du protocole, de nombreux « vénérables » auront du mal à arborer l’écharpe dans le sens qui leur est indiqué. Au moment où l’on appelle à un standing ovation pour les premiers sénateurs de l’histoire du Cameroun, nombreux parmi eux ont encore du mal à mettre leurs écharpes. Avec l’appui des huissiers, ils y parviendront. Puis vient l’un des moments les plus attendus : la désignation du bureau d’âge. Du haut de ses 95 ans, Fon Mukete Essimi Ngo Victor rafle la mise. Les deux plus jeunes sont Ahmadou Tidjani du Sdf et Marlyse Aboui de l’Andp qui ont chacun 40 ans. Ils prennent place au perchoir.

Le doyen d’âge peut donc prononcer son discours. Il rappelle les dispositions constitutionnelles consacrant le bicaméralisme de notre parlement. « Bien que complémentaire, le constituant a assigné une mission spécifique à chacune des chambres », rappelle-t-il. Puis Fon Mukete salue la manière avec laquelle le chef de l’Etat a conduit la mise en place de cette autre institution. « Nous pouvons légitimement clamer avec fierté que la plus haute autorité de l’Etat a tenu à sa parole, démontrant de ce fait que l’heure est à l’action », va-t-il relever. Il salue ensuite le rôle joué par chacune des institutions ayant contribué à l’avènement du premier Sénat du Cameroun. A ses collègues, il indiquera simplement que « passés les moments d’euphorie, voici venu désormais le temps d’assumer nos responsabilités et de relever les défis qui nous interpellent. » Au premier rang de ceux-ci, dira-t-il, il s’agit de doter la chambre haute d’un règlement intérieur.Le Sénat entre en scène



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