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Dossier de la Rédaction

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La Constitution relue par un enseignant de droit

Le Pr. Alain Didier Olinga propose une 2e édition de son ouvrage sur ce texte fondamental.

Un passionné. C’est le premier qualificatif qui vient à l’esprit alors qu’on arrive au terme des 272 pages de l’ouvrage du Pr. Alain Didier Olinga. L’homme, maître de conférences en droit public et chef du département de droit international de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), semble se nourrir de ce domaine. « La constitution de la République du Cameroun » en tout cas est un de ses sujets favoris. Au point où l’écrivain offre une 2e édition revue et corrigée d’un livre sur la question paru en 2005. A l’époque déjà, il expliquait qu’il était « obnubilé depuis la période de la fin des contraintes scolaires par le souci d’exposer de manière aisément intelligible les données fondamentales de la Constitution camerounaise ». Et depuis cette première parution, les choses ont énormément bougé dans le droit constitutionnel local. Notamment avec une révision constitutionnelle en 2006, un réaménagement du droit électoral. Pour l’auteur, « le souci est de mettre à la disposition de la communauté scientifique un ouvrage à jour ».

Ainsi, plusieurs chapitres sur les neuf de la première édition ont été retouchés. Certains, à l’instar de celui sur l’expression du suffrage, a carrément été réécrit. On en apprend donc un peu plus sur ce que dit la Constitution sur la nature du régime politique, le pouvoir exécutif,  législatif et judiciaire. Mais aussi, le statut juridique des partis politiques ou encore leur contrôle du financement public. On parle aussi de décentralisation régionale  avec notamment « le caractère ambigu de la conception politique de la régionalisation ». L’ouvrage est donc une vraie mine d’or pour spécialistes ou non. Outre le texte de la Constitution annexé, Alain Didier Olinga conseille également le lecteur sur des œuvres autour du sujet de chaque chapitre.

Bien sûr, l’auteur ne devrait pas échapper aux critiques qui avaient déjà émaillé la première édition puisque les interprétations de ce texte fondamental divergent parfois. Mais Alain Didier Olinga a au moins le mérite de voir la Constitution comme un « instrument vivant » dont la lecture doit être constamment renouvelée. C’est pour cela que l’expert en droit annonce d’autres éditions qui intégreront les constants changements. Alors que la 2e édition était en production, le président de la République a convoqué le collège électoral en vue de l’élection des sénateurs. Voilà qui devrait par exemple nourrir de prochains chapitres.

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