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39 faux décélés parmi des diplômes obtenus à l’étranger

39 faux  décélés parmi des diplômes obtenus à l’étranger La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger s'est réunie mercredir à Yaoundé.

Pour le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), il n’est pas question de laisser les détenteurs de faux diplômes présenter des concours ou encore rechercher du travail. Qu’ils  s’agissent de parchemins obtenus au Cameroun ou ailleurs, tous doivent passer au scanner afin que le bon grain soit séparé l’ivraie. Hier, 409 diplômes provenant de 26 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont été examinés par les membres de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger réunie hier à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé, sous la supervision du secrétaire général du Minesup, Ngomo Horace Manga, au nom du Pr Jacques Fame Ndongo… 

Résultat des courses : 39 faux parchemins décelés, d’après Marthe Ndjebakal, sous-directeur des équivalences. Il s’agit, explique-t-elle de 10 baccalauréats tchadiens et de 29 de la République centrafricaine. En effet, indique-t-elle, « lorsqu’un détenteur de diplôme obtenu à l’étranger dépose son dossier au Minesup, les services techniques entretiennent des démarches en contactant les institutions ayant délivré ledit document. Avant ces assises, les sous- commissions avaient déjà les réponses provenant des pays respectifs », assure Marthe Ndjebakal.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que de faux diplômes sont retrouvés chez les Camerounais préférant l’étranger. Lors de la dernière session en octobre 2012, se souvient notre interlocutrice, cinq faux diplômes avaient déjà été découverts.  Cette  fois, comme lors des précédentes assises de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger,  le ministre va publier la liste des  39 détenteurs de faux diplômes. Le document sera par la suite envoyé aux universités, institutions publiques et privées pour que « les faussaires » soient connus de tous. Des candidats à certains recrutements ont ainsi été radiés des listes. Des athlètes ont également été interdits  de jeux universitaires à cause des baccalauréats tchadiens non authentiques, Ngomo Horace Manga s’est réjoui de ce que les universités ont fait de la lutte contre les faux diplômes leur cheval de bataille. Mais il souhaite que ce combat soit permanent. Car, il est d’après lui, « question de faire de l’enseignement supérieur, un puissant outil de formation du capital humain, nécessaire à l’émergence du Cameroun  à l’horizon 2035. »

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