Un atelier en cours à Yaoundé dans le cadre des négociations relatives à l’OMC.

Evaluer la situation actuelle du Cameroun dans le cadre du commerce international, comparativement aux textes juridiques proposés par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour en trouver les écarts ; relever les obstacles à l’application conforme desdits textes  ; proposer des solutions et le soutien que pourrait nous apporter l’OMC pour l’application effective de ses textes juridiques. Tels sont les objectifs majeurs de l’atelier  d’auto-évaluation des besoins et priorités du Cameroun en matière de facilitation des échanges dans le cadre des négociations relatives à l’OMC. Les assises, ouvertes  lundi dernier à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé par le SG du Minfi, Urbain Noël Ebang Mve, sont organisées en coopération avec la direction générale des Douanes. Elles interviennent dans un contexte où, au plan national, les opérateurs économiques manifestent des attentes de plus en plus pressantes en faveur d’un système de dédouanement des marchandises débarrassé des pesanteurs bureaucratiques. Le directeur général des Douanes, Minette Libom li Likeng, a d’ailleurs indiqué à l’ouverture des travaux que la facilitation des échanges commerciaux est aujourd’hui une exigence du commerce international. Elle entraîne, en effet, l’accroissement des échanges et permet de booster la croissance économique. La diminution des obstacles au commerce ainsi que des coûts inutiles, a-t-elle poursuivi, créent un avantage comparatif pour les pays et favorisent les investissements.  A la fin de l’atelier demain, les participants issus de l’OMC et de différentes administrations publiques camerounaises concernées par la question, devraient avoir une idée plus précise sur le niveau d’exécution actuel pour chacune des 40 mesures environ de facilitation des échanges qui sont négociées. Ces renseignements aideront le Cameroun à négocier d’une manière plus efficace.