Jean-Marie Tchakoui installé mardi devra notamment s’attaquer à l’insécurité et au désordre urbain dans la commune d’arrondissement, d’une superficie de 210 km2, et la plus peuplée de Douala, avec plus d’un million d’habitants répartis en 23 villages et quartiers. Le nouveau sous-préfet, Jean-Marie Tchakoui Noundie, installé ce 14 mai par Naseri Paul Bea, préfet du Wouri, fera face à de nombreux défis. L’insécurité poussée, les problèmes d’accès à l’eau potable, l’enclavement, le désordre urbain etc. On se souvient encore de la série de braquages qui a récemment agité Bonamoussadi. C’est 11 h, que la cérémonie protocolaire a débuté à l’esplanade de la sous-préfecture à Kotto, devant un parterre d’invités, chefs traditionnels, autorités administratives, politiques…

Entre danses, chants et youyous, le maire Françoise Foning, dans son mot de bienvenu, a d’abord reconnu la sagesse et l’abnégation de son prédécesseur, Jeanneaux Tamandjo. Elle a ensuite demandé au nouveau sous-préfet de rester éveillé afin de mettre hors d’état de nuire les fauteurs de trouble. Le maire lui a également demandé de mériter la confiance du chef de l’Etat. Le préfet du Wouri s’est aussi appesanti sur les mêmes problèmes, notamment les litiges fonciers récurrents dans cet arrondissement.

Né le 2 août 1961 à Babouantou dans le Haut-Nkam, Jean Marie Tchakoui entre à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) en 1986. Deux ans plus tard, il en sort et entame sa carrière au Contrôle supérieur de l’Etat, puis est nommé conseiller aux affaires économiques à Maroua. Le commandement direct commence dans le Mayo-Tsanaga, continue à Penka-Michel, puis Messamena, et se poursuit désormais à Douala V. Il est marié et père de nombreux enfants.