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Dossier de la Rédaction

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Le FMI table sur une croissance de l'économie camerounaise à hauteur de 4,8% en 2013

http://cameroon-tribune.cmL’essentiel de la Déclaration rendue publique au terme de la récente mission d’évaluation de l’institution de Bretton Woods.

Une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par  Mario de Zamaróczy, a séjourné au Cameroun du 29 avril au 14 mai 2013 pour mener les consultations de 2013 au titre de l’article IV des statuts du Fonds. La mission a rencontré entre autres de hauts responsables du secteur public, des représentants du secteur privé, du monde syndical, des organisations de la société civile et des partenaires au développement. Les entretiens ont porté sur l’évolution récente de la conjoncture économique et financière, le budget 2013 et les perspectives économiques pour 2013 et les années suivantes. Au terme de la mission, M. de Zamaróczy a rendu publique une déclaration dont voici la quintessence.                                                     

La conjoncture économique                                                        

 Le chef de la mission relève que les évolutions macro-économiques récentes ont été globalement conformes aux projections faites en 2012 lors de la dernière visite de la mission. La croissance économique a atteint 4,4 % en 2012 (contre 4,1 % en 2011) grâce au rebond de la production de pétrole. L’inflation a été modérée, la hausse des prix à la consommation ayant été de 2,4 % en 2012. Le crédit à l'économie est resté modéré et n'a augmenté que de 2,6 % environ.                                                                                                            

Les perspectives à court et moyen termes                                                               Pendant la période à venir, souligne M. de Zamaróczy, la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait s'accélérer pour s'établir à environ 4,8 % en 2013 et atteindre un rythme de 5,5 % par an à moyen terme, grâce à l'accroissement attendu de la production de pétrole et à l'augmentation prévue des investissements publics d'infrastructure. Cependant, prévient le chef de la mission, il faudrait que la croissance économique se maintienne à un rythme plus élevé pour que le Cameroun atteigne son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l'horizon 2035.                                                                                           

Recettes pour booster la croissance                     

Les entretiens entre les autorités et la mission ont porté sur les efforts mis en œuvre pour accélérer les réformes et placer le Cameroun sur une trajectoire de croissance plus forte, tout en atténuant les risques qui pèsent sur la stabilité macro-économique et celle du secteur financier. La mission a recommandé de faire un suivi rapproché des investissements publics d'infrastructure pour en améliorer l’efficacité et la gouvernance. De même, lit-on dans la Déclaration, il convient d’améliorer le climat des affaires afin de promouvoir la participation du secteur privé. La mission a trouvé encourageantes les mesures prises pour mettre en place le Comité national de la dette publique chargé de superviser la stratégie de financement des projets d'investissement public. La mission a, par ailleurs, recommandé de revoir la composition des dépenses publiques pour aider à combler l'écart de financement en 2013, et de renforcer la gestion des finances publiques à moyen terme pour préserver leur viabilité à reconstituer l’espace budgétaire.                                                                                                                                        Les subventions aux carburants                                                                                   

La mission a exprimé sa préoccupation au sujet des subventions aux carburants. Elle estime que ces subventions sont trop coûteuses et difficiles à justifier, étant donné qu'une petite proportion seulement de ces subventions bénéficie aux pauvres. Par conséquent, la mission a encouragé les autorités à les supprimer progressivement et à les remplacer par des programmes de transferts sociaux mieux ciblés.                                                                       

Des soucis avec certaines banques                                                                              Mario de Zamaróczy révèle que le secteur financier camerounais est handicapé par un certain nombre de petites banques qui devraient faire l'objet sans délai d'une procédure de règlement. La mission a encouragé les autorités à prendre rapidement des mesures, en coopération avec la Commission bancaire de l’Afrique centrale pour protéger les déposants tout en limitant le coût budgétaire de ces mesures. La mission a encouragé les autorités à accélérer les réformes pour améliorer le climat du crédit. Elle a jugé encourageante la mise à la disposition, prévue en juin, des banques et des établissements de microfinance d’une nouvelle base de données pour l'évaluation de la solvabilité. Le Conseil d’administration du FMI devrait en principe examiner le rapport sur les consultations de 2013 avec le Cameroun en juin prochain.


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