Si on a aimé le pas de légionnaire du contingent congolais, invité de la parade militaire de la 40e édition de la fête de l’Unité l’année dernière, on sera sans doute admiratif devant le « Queens march », ou « pas de la reine » du détachement de l’armée nigériane qui sera l’invitée de cette 41e édition. Déjà hier au cours du marquage des emplacements opéré par les différentes sections des armées, de la gendarmerie, de la police, de la douane , la foule de curieux ne tarissait pas d’éloges devant le pas majestueux des chefs de sections du détachement venu de la République fédérale du Nigeria. Une descente au Boulevard du 20 mai, théâtre de la parade militaire de lundi prochain, qui a donné l’occasion aux chefs de sections, officiers pour la plupart de peaufiner certains aspects de leur passage devant la tribune officielle, et même durant tout le défilé.

C’est ainsi que l’accent était mis sur l’alignement, le pas, le salut au niveau de la tribune présidentielle. Pour s’assurer que tout était parfait, l’on a parfois dû s’y prendre à trois ou quatre reprises. Toutes les composantes ou presque étaient présentes. Du Bataillon d’intervention rapide (Bir) au Bataillon des troupes aéroportées (Btap) de Koutaba, en passant par les élèves officiers de l’Ecole militaire interarmées (Emia), l’armée de terre, la police, les sapeurs pompiers, la gendarmerie, la douane, l’administration pénitentiaire … Dès ce matin on assistera aux répétitions des troupes à pied qui devront effectuer de nombreux passages, selon les appréciations de la hiérarchie militaire. Puis demain, ce sera la répétition générale du défilé qui englobera à la fois les troupes à pied, les troupes montées, les troupes motorisées et les civils, dont le défilé sera ouvert cette année par un carré des élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).