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Dossier de la Rédaction

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La collecte des déchets traîne à Douala

L’insalubrité gagne du terrain avec des tas d’immondices en ville et dans les quartiers.

L’insalubrité pointe à nouveau le bout du museau à Douala. Çà et là, des tas d’immondices, des bacs à ordures qui débordent et tardent à être vidés… Non loin de l’église Saint Thomas d’Aquin, située au quartier Essec entre le campus I et II, un tas d’ordures offre un spectacle digne d’années qu’on préfère oublier. Deux hommes sont en train de fouiller la poubelle, en l’éparpillant partout. Autre lieu, autre cliché. Au quartier Logpom, le modeste bac à ordures, installé à proximité du lycée bilingue, est constamment débordé. Les usagers et les habitants ont à cet effet créé non loin des domiciles, des dépôts de déchets. Pas agréable du tout, surtout quand les pluies s’en mêlent.

Ces deux exemples ne sont pas uniques. Au marché de Bonamoussadi par exemple, les étals au sol côtoient les ordures ménagères, les rigoles sont pleines de saleté, le grand bac déborde, au grand dam des commerçants. Myriam, vendeuse de plantain, est installée non loin de là. « Je ne sens plus les odeurs à force d’être assisse tout à côté ». Le visage de l’insalubrité que la ville présente amène certains à s’interroger. La production des ordures ménagères a-t-elle augmenté ? Hysacam rencontre-t-elle des difficultés ?

D’après les responsables de l’entreprise approchés par CT, un nouveau marché vient d’être signé avec la ville. Les clauses prévoient, entre autres, une couverture plus large de la capitale économique avec la naissance des quartiers comme Lendi ou encore Pk20. Et avec 100 tonnes quotidiennes de plus (1250 avant et aujourd’hui 1350 tonnes par jour), une réorganisation s’impose. De nouvelles stratégies sont en train d’être mises sur pied pour répondre de manière efficace aux attentes dudit contrat.

Il s’agit notamment du recrutement des personnels, du dispatching de près de 1000 containers – en cours –, la fabrication de bacs de grande capacité – en cours aussi –, ainsi que la distribution, engagée depuis le 9 mai, de récipients de collecte de 760L. La législation des marchés et l’entrée de nouveaux acteurs ont créé des lourdeurs sur le plan administratif. C’est donc tout ce recadrage qui ralentit le travail sur le terrain, assurent les responsables approchés. Ils promettent néanmoins que tout rentrera dans l’ordre d’ici peu.



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