L’Université de Douala a abrité une conférence sur les revenus du pétrole mardi.

Sur 35 Etats engagés dans l’Initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE), seulement 14 ont le statut de pays conforme. Le Cameroun est sur une corde raide. Après trois échecs, le pays prépare assidûment l’examen de rattrapage et de dernière chance qui a lieu d’ici août 2013. Après avoir amélioré la qualité des rapports de conciliation, il reste à relever le défi de l’information du grand public sur les revenus de l’exploitation pétrolière, gazière et minière. D’où la campagne de sensibilisation qui a été lancée à Douala, il y a deux semaines.

Après avoir rencontré les populations à la Maison du parti à Bonanjo au départ, l’équipe conduite par Honoré Ndoumbe Kotto était à Souza (Moungo) le week-end dernier. Le mardi 13 mai, c’était le tour des étudiants de l’université de Douala d’échanger avec un expert des questions pétrolières, Robert Mouthe Ambassa, théoricien des finances publiques, et Léopold Sokeng Donfack, doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques.

L’échange de plus d’une heure a tourné autour des préoccupations des cop’s. La plupart d’entre eux voulant savoir pourquoi les institutions financières internationales font pression pour que l’Etat diminue les subventions à la consommation des carburants, « ce d’autant plus que les Camerounais n’utilisent pas le pétrole extrait de leur sous-sol ». La conférence s’achève au campus avec l’engagement des étudiants de mettre en place un club ITIE dans chaque établissement de l’université de Douala, afin de participer eux aussi au suivi de l’information sur les revenus des recettes des industries extractives.