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Dossier de la Rédaction

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Le riz avarié sera détruit

http://cameroon-tribune.cmDécision prise par le Minader vendredi à propos de la cargaison saisie au port de Douala en février.

La cargaison de 7000 tonnes de riz, en provenance du Myanmar (Birmanie) le 9 février dernier, et saisie au port de Douala, sera traitée et détruite. Prescription faite par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, vendredi 17 mai dans la capitale économique. Il était accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, du préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, des autorités judiciaires et des responsables des laboratoires d’analyses conviés à cet effet. Le Minader assistait ainsi aux résultats de l’enquête sur les risques phytosanitaires diligentée le 28 février 2013.

Le rapport de la mission conjointe d’inspection tient en 6 points principaux. Il en ressort qu’un premier contrôle a été effectué à bord du navire transportant la marchandise. Un entretien a eu lieu entre les inspecteurs et les responsables du bateau. Cette première descente n’a rien laissé entrevoir. C’est lors de la deuxième autorisation de débarquement que l’on a constaté l’existence de traces de contamination à la souillure. Une vérification plus poussée a permis de déceler une forte odeur de moisissure. Immédiatement, des mesures conservatoires ont été prises pour éviter tout risque. Le riz apparemment sain a été entreposé en lieu sûr et le présumé avarié ailleurs.

Le 1er mars, Essimi Menye fait appel aux services de certains laboratoires, celui de l’université de Douala, Scienti-Labo et la SGS. Des prélèvements d’échantillons pour des analyses physiques, biologiques et chimiques sont effectués. Les différents laboratoires sont unanimes : le riz « Soleil », importé par la société Socia Sarl est impropre à la consommation, car fortement altéré. Ceci dû à une forte présence de chlorure de sodium, un taux d’acidité élevé et quelques traces de métaux lourds.

Toutefois, au départ de la cargaison, le riz n’était pas infecté. La contamination a donc eu lieu au cours du transport pour le Cameroun. Dans un premier temps, le système de ventilation du navire était défectueux. Entrainant la détérioration du système de stockage. L’augmentation de la température a ainsi favorisé la prolifération des microbes. De plus, l’état de salubrité de la cale du bateau a été jugé insuffisant, l’armateur ayant utilisé des fibres, un conglomérat de matières végétales, comme fond de cale.

A la fin du rapport de la commission d’inspection, le Minader a été clair : toute importation vers le Cameroun doit être exempte de tout risque sanitaire pour la population.



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