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Dossier de la Rédaction

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Gestion des terres: Sus aux bakchichs dans les bornages

http://cameroon-tribune.cmLe Minatd a lancé une initiative anti-corruption dans ce domaine hier à Yaoundé.

Commentant le lancement des Initiatives à résultats rapides (Irr) qui vise à réduire de moitié en cent jours la perception des mauvaises pratiques dans les bornages et attributions de titres fonciers, le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation , chargé des Collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo, a estimé que la corruption est un « cancer social ». Maintes récriminations des usagers sont formulées contre les prestations dans ce domaine, a-t-il ajouté. Aussi la thérapie que le gouvernement a choisi d’appliquer à ce mal est-elle comparable au protocole de traitement d’une telle affection chez l’humain.

A l’esplanade de la sous-préfecture de Yaoundé V, arrondissement d’où partiront les TRR pour se répandre à travers le pays, l’on a localisé le foyer cancéreux. La chimiothérapie locale concernera donc les terrains qui y font l’objet de transactions commerciales. Les sous-préfets de la ville, le maire et des chefs traditionnels locaux étaient d’ailleurs là pour écouter l’avertissement du ministre évoquant la nécessité de protéger, par ailleurs, les fonds importants issus de la décentralisation.

A la faveur de la crise économique des années 1980 à 2000, des pratiques qui violent la réglementation en vigueur en l’espèce se sont installées dans les mœurs, a-t-il également analysé. En revanche, il convient, poursuivra Jules Doret Ndongo, de limiter les métastases des bakchichs. Il en va, en effet, de la vie de la communauté nationale. A défaut de venir à bout du phénomène, le Cameroun risque de voir perdurer la situation actuelle. Laquelle, selon le ministre, freine le développement et ternit l’image du pays. C’est dire combien, conclura-t-il, en se satisfaisant de la supervision de la Commission nationale anti-corruption (Conac) et de l’appui du projet Changer d’habitudes s’opposer à la corruption (Choc), les acteurs publics comme privés sont appelés à prêter leur concours à cette initiative.

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