Sortir de Kotto, Bonamoussadi, Lendi, Makepe, etc. est redevenu un parcours du combattant.

Il n’y a pas si longtemps, lorsqu’un habitant de la zone d’Akwa-nord, dans l’arrondissement de Douala V, sortait de son domicile à 6h30, il avait de bonnes chances de rallier son lieu de travail au centre ville en 20 ou 30 minutes. Depuis quelque temps, la galère des embouteillages est de retour. Les riverains sont pour ainsi dire débordés. Les bouchons sont de taille. A partir du carrefour Maetur, un automobiliste peut facilement passer une heure, voire plus, avant d’atteindre l’Ecole publique Deido, et encore un peu plus pour arriver à Akwa ou Bonanjo. Parfois, la file de voitures commence à l’immeuble Ecobank de Bonamoussadi pour ceux qui empruntent l’axe d’Akwa-nord.

Du côté de la sortie de Bépanda, précisément au niveau de l’école anglophone Kathy, il y a un blocus régulier les matins. Pas moyen de bouger : les voitures serrées les unes contre les autres, offrent un spectacle désolant. Un véritable calvaire pendant lequel des injures fusent facilement. Et si le soleil se met à taper dur dès la matinée, ça n’arrange pas les choses.

C’est alors que beaucoup cherchent du regard les éléments des forces de l’ordre chargés de régler la circulation… L’état de la route (avec ses nids-de-poule) est une des causes du retour des bouchons. L’annonce faite par la Communauté urbaine de Douala de s’attaquer sous peu à ce problème précis (comme aux autres qui se posent en matière de routes dans différents coins de la ville comme Ndokoti, Bonabéri…) entretient au moins l’espoir, pour les habitants de cette partie de Douala V – au demeurant fort peuplée –, que la fluidité de la circulation reviendra bientôt. Et que les matinées seront moins stressantes.