Le feu s’est déclaré dimanche, peu après le retour de l’énergie électrique.

« Les habits que nous portons, c’est tout ce qui nous reste. » Vitalis Koukem, élève en terminale ACC (Action commerciale et communication), est visiblement touché. Sorti de chez lui dimanche matin pour aller étudier, en vue du bac qu’il affronte la semaine prochaine, il a retrouvé le domicile familial, sis au lieu dit Missokè II, ravagé par un incendie. « Nous avons tout perdu : actes de naissance, diplômes, un ordinateur portable et un desktop, quelques économies, des lits… », poursuit le jeune homme en face du tas de planches noircies formé dans un coin, sous un toit qui n’existe plus, les flammes s’étant aussi attaquées aux tôles de cette demeure construite en matériaux provisoires.

Grâce à l’aide des voisins, elles ne se sont toutefois pas étendues aux maisons voisines. Un officier des sapeurs pompiers a confirmé à CT qu’à leur arrivée sur place, le feu était éteint. S’il ne donne pas formellement les origines du sinistre, une des victimes relève que le feu s’est déclaré peu après le retour du courant électrique. Personne ne se trouvait dans la maison à ce moment. C’est un enfant passant par là qui ira avertir la mère de famille, alors en poste dans sa boutique.