Violence, homosexualité, drogue… Des prix pour des films aux sujets provocateurs, mais pourtant salués par la critique. Les productions récompensées au 66e Festival de Cannes ne sont pas faites pour les enfants. Le jury de Steven Spielberg a rendu son verdict dimanche. La Palme d’Or a été décernée à « La vie d’Adèle, chapitre 1&2 » du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche. Le film de trois heures parle d’une passion osée entre deux femmes, et soulève déjà des interrogations sur sa projection en salles, tant les scènes d’amour entre les deux personnages principaux sont explicites.

L’actrice française Bérénice Bejo sacrée meilleure actrice pour son interprétation déchirante dans « Le passé » de l’Iranien Asghar Farhadi, mais aussi la reconnaissance enfin pour l’acteur américain Bruce Dern, 76 ans, pour sa prestation dans « Nebraska » d’Alexander Payne, donnent une touche rassurante à ce palmarès. A retenir aussi, la consécration des frères Coen, vainqueur de la Palme d’or en 1991, repartis cette année avec le grand prix du jury pour leur film « Inside Llewyn Davis ».

M.N.