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Dossier de la Rédaction

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Le directeur de l’IRGM témoigne

http://cameroon-tribune.cmUne avancée dans l’affaire opposant l’Institut de recherches géologiques et minières (Irgm) à Alexandre Yem Bekono, Augustin Kidarsia, Tchipang et Augustin Béa hier au Tribunal criminel spécial. Et pour cause ! Le directeur de cette institution, Joseph Victor Hell a comparu comme témoin de la partie civile sur les quatre témoins produits. Au cours de son audition, le directeur de l’Irgm a relaté les faits portés à sa connaissance. Après son audition, les différents conseils se sont intéressés aux soupçons qui pèsent sur les co-accusés étant donné que le directeur de l’Irgm avait adressé une plainte contre inconnu. Ils se sont penchés également sur les 100 millions de F, montant qui représente la valeur du matériel volé. Face à leurs sollicitations, Joseph Victor Hell a avoué qu’il est impossible pour lui de porter une accusation sur les mis en cause. « Je n’ai jamais accusé ceux qui sont là aujourd’hui. Je ne saurai poser mes soupçons sur une quelconque personne. Ce sont les enquêtes menées par la gendarmerie qui les ont conduits au tribunal. C’est à la justice de faire son travail », a-t-il clamé.

En relatant les faits, le directeur de l’Irgm a relevé que la sécurité de la structure était assurée par deux équipes. L’équipe du jour, constituée des gardiens de l’Irgm, et celle du soir composée d’un gardien de l’Irgm et d’un autre de la société de gardiennage Dak security. D’après les rapports du personnel impliqué dans le vol, le forfait aurait été commis entre 16h et 19h le 15 octobre 2003. Et d’ajouter que ce matériel lourd ne pouvait qu’être transporté par un véhicule, parce qu’au cours de cet intervalle, Alexandre Yem Bekono, technicien cartographe-dessinateur, personne-clé du laboratoire l’avait quitté en dernier lieu vers 16h sans attendre la relève. Selon ses propos, les deux gardiens du soir ont pris le service après 18h. Et ce n’est que le lendemain à 11h que le vol avait été signalé par Augustin Kidarsia, vigile. Augustin Béa, quant à lui, chef du laboratoire depuis 2001 était censé s’occuper de la gestion et de la sécurité de cette institution qui abritait les six microscopes volés lui aussi était absent au moment du vol.

Au terme de l’audience, Me Gaétan Batindy a proposé aux membres de la collégialité, composée de Virginie Eloundou, Zakiyatou Hayatou et Mathias Nyoh, de surseoir la présence de Bassahak comme représentant de l’Irgm. « Au moment des faits, il n’était pas à Yaoundé. Puisque le directeur a été auditionné, son témoignage est inutile », a conclu le conseil de l’Irgm. L’affaire a été renvoyée au 5 juin prochain à la demande du ministère public.http://cameroon-tribune.cm



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