Ils sont membres des organes de suivi du processus de décentralisation, créés à la suite de décrets présidentiels signés le 17 janvier 2008 ; hauts cadres des principaux départements ministériels intervenant dans le processus; membres des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc) ; partenaires au développement, notamment le Programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddl) et de la coopération technique allemande (GIZ).
Tous ont un objectif commun pour leur rencontre ouverte hier à Ebolowa : améliorer la fonction de suivi-évaluation au sein du Conseil national de la décentralisation (Cnd) et du Comité interministériel des services locaux (Cisl), par la réalisation d’un diagnostic et la formulation de propositions méthodologiques et opérationnelles. Ceci se justifie par le fait que quatre années après leur entrée en fonction, si le Cnd et le Cisl organisent et tiennent des sessions à travers leurs secrétariats permanent et technique respectifs, formulent des propositions qui sont parfois traduits sous formes de textes réglementaires, il n’existe pas encore de nos jours, une évaluation de leurs missions en matière de suivi évaluation de la décentralisation.
Mieux encore, au cours de la dernière session du Cnd tenue le 19 février 2013 à Yaoundé, les membres du gouvernement impliqués dans le processus, avaient déploré l’absence de retour d’utilisation des ressources budgétaires transmises aux collectivités territoriales décentralisées de 2010 à 2012. Au cours des mêmes travaux, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, président du Cnd, avait prescrit « la finalisation diligente du rapport annuel pour le compte de l’exercice 2011, sur l’état d’avancement de la décentralisation et le fonctionnement des services locaux. »
En ouvrant les travaux hier à Ebolowa, le secrétaire permanent du Cnd, Apollinaire Penda, a indiqué que les attentes des pouvoirs publics sont nombreuses. Il s’agira notamment de susciter l’intérêt des décideurs pour les instruments de suivi-évaluation de la décentralisation ; favoriser la production de données statistiques fiables sur le processus ; permettre l’accès à des informations fiables. La rencontre d’Ebolowa doit préparer la descente des organes de suivi de la décentralisation dans les dix régions, afin de faire le point de l’évolution du processus sur le terrain.
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