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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun affiche son potentiel minier

http://cameroon-tribune.cmLe hall principal du palais des Congrès est, depuis hier, transformé en véritable foire minière, pris d’assaut par une cinquantaine d’entreprises actrices, de près ou de loin du secteur au Cameroun, avec des échantillons des mines explorées ou exploitées, des engins, des instruments de laboratoires, et pleins d’autres produits. C’est à la faveur de la première Conférence internationale des mines au Cameroun (Cimec), ouverte hier par Fuh Calistus Gentry , secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), au nom du ministre Emmanuel Bonde. Thème de cette première édition, « les industries minières au cœur du développement durable du Cameroun »

Cette conférence qui s’étale sur trois jours a, entre autres, pour objectifs, de valoriser et promouvoir le secteur minier camerounais ; mettre en exergue la politique d’attrait des investissements directs étrangers ; élaborer une vision stratégique, opérationnelle et technique du secteur. Le tout pour faire du Cameroun une destination minière en Afrique. En ouvrant la conférence hier, Fuh Calistus Gentry a également émis le vœu que des laboratoires d’analyse des produits miniers s’installent dans le pays, « afin d’accélérer les recherches et par ricochet, l’exploitation des mines, pour des retombées plus rapides ». Car selon lui, il faut encore des mois, au lieu de quelques jours, pour analyser les minerais découverts au Cameroun, les laboratoires-partenaires étant tous à l’étranger.

Le secrétaire d’Etat, cheville ouvrière de cette conférence, s’est également félicité de ce que le Cameroun, malgré ses nombreuses richesses minières, ne vit pas les conflits et les guerres décriés dans certains pays. Et pour que la situation demeure ainsi, au cours de la cérémonie d’ouverture, Benoît-Pierre Laramée, Haut-commissaire du Canada au Cameroun, a remis au gouvernement des données aéromagnétiques et des cartes d’interprétation minière. « Il s’agit de données collectées dans les années 1980 et qui étaient perdues. Elles sont toujours d’actualité et vont permettre une meilleure compréhension et une meilleure exploitation des ressources minières du Cameroun, pour davantage améliorer le cadre de vie des populations », a expliqué le diplomate.  

Il est vivement attendu, au terme des différentes conférences-débats et autres présentations constituant la Cimec qui prend fin ce vendredi, des propositions concrètes faites par l’ensemble des 400 participants, qui permettront au Cameroun d’améliorer son cadre minier et créer davantage d’emplois dans le secteur ; d’attirer davantage d’investisseurs directs et de susciter l’ouverture des industries connexes au secteur minier.http://cameroon-tribune.cm

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