Le groupe américain Aes souhaiterait revendre ses parts dans Aes-Sonel, soit 56% du capital. L’annonce  a été faite vendredi dernier sur le site Internet de l’hebdomadaire « Jeune Afrique ». D’après le journal, les démarches en vue de trouver un repreneur ont été engagées depuis plusieurs mois déjà. Et ce départ, croit savoir l’hebdomadaire, « s’expliquerait par la volonté du groupe d’Arlington coté à la Bourse de New York de rendre plus lisible sa stratégie et de rationaliser son déploiement international dans les 25 pays où il opère ». Le journal va jusqu’à citer deux repreneurs possibles en l’occurrence, le britannique Actis et le Fonds panafricain Emerging Capital Partners (ECP) basé à Washington aux Etats-Unis, via sa filiale Finagestion, une ancienne filiale de Bouygues dédiée à l’eau et à l’électricité. Une information démentie à Aes-Sonel. Joint au téléphone hier, Alexandre Siewe, responsable de la communication, a confié « nous ne savons pas ou « Jeune Afrique » a puisé cette information. Si nous devions vendre nos actions, nous prendrions le soin d’informer au préalable notre partenaire qui est l’Etat camerounais. Or ce n’est pas encore le cas ». Un conseil d’administration est prévu en juin prochain. Et à en croire notre source, « ce n’est qu’à cette occasion qu’une telle information, si elle est fondée, sera communiquée.»