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Dossier de la Rédaction

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Le climat des Affaires demeure préoccupant

Constat du Gicam, qui a déploré hier à Douala la lenteur dans la mise en route des réformes économiques.

 Les chefs d’entreprises restent préoccupés par l’environnement global des affaires au Cameroun. Le président du Groupement inter-patronal du Cameroun l’a indiqué hier, à l’occasion de la 115e assemblée générale du mouvement, tenue en son siège. Selon André Fotso, la principale source du problème réside dans les retards notés en matière de mise en route des réformes. Notamment celles adoptées dans le cadre du Cameroon Business Forum (Cbf). « Sur les 40 réformes retenues pour 2012, l’évaluation finale a montré que seulement 6 avaient été entièrement exécutées et que 22 autres étaient en cours d’exécution », a déclaré André Fotso.

Et pour 2013, poursuit-il, à l’issue de la première réunion du comité d’évaluation des activités du Cbf, il ressort que seulement quatre réformes sur les 46 adoptées ont connu une avancée significative (la création de l’Agence de promotion des Pme ; l’adoption et la promulgation de la loi fixant les incitations à l’investissement privé; l’institution des délais de traitement dans les contentieux commerciaux traités au niveau des Chambres commerciales spécialisées ; l’extension des contrats de performance à d’autres opérateurs portuaires intervenant dans les procédures pré et post dédouanement avec le Pad).

Pourtant, pour les chefs d’entreprises, il faut engager les réformes économiques. D’urgence. A ce sujet, les préoccupations les plus récurrentes ont été énumérées. Entre autres, la publication des textes d’application du code d’incitations à l’investissement ; la création de zones économiques, de zones industrielles et de bassins agricoles; le respect des délais de réalisation des projets d’infrastructures en cours ; l’implication à 40% au moins des entreprises nationales dans la réalisation de ces grands chantiers ; le respect des délais de mise en œuvre des recommandations du Cbf ; la lutte contre la concurrence déloyale pour la protection de notre jeune industrie ; la réduction des coûts de communication.

« Malgré ce contexte déprimant, nous demeurons optimistes », a néanmoins ajouté André Fotso, estimant que la mise en œuvre du code d’incitations à l’investissement accompagnée d’une stratégie de séduction des investisseurs étrangers « se traduira certainement par un afflux des capitaux étrangers. »

Au cours de la rencontre, à laquelle prenaient notamment part le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, et Allison Marriott, du Haut-commissariat de Grande-Bretagne, une convention a été signée entre le Gicam et l’Agence de Régulation des Marchés publics (Armp). Selon Joseph Ngo’o, Dg de l’Armp, la convention va permettre à l’agence d’opérer une sorte d’immersion dans la vie des entreprises, être plus à même de répondre à des préoccupations, et de présenter les opportunités ouvertes en cas d’adjudication de marchés.

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