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Dossier de la Rédaction

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Inscriptions à l’ombre des retraits de cartes à Elecam

Les antennes d’Elecam enregistrent de nouveau mais reçoivent plus des électeurs inscrits.

30 inscrits contre 500 retraits. Dans le même temps qu’elle enregistre un nouvel électeur sur ses listes, l’antenne communale d’Elections Cameroon (Elecam) à Yaoundé VI distribue en moyenne six cartes d’électeur. L’évaluation sommaire des deux opérations principales quotidiennes, qui occupent les agents d’Elecam dans cette représentation, vaut ailleurs dans la capitale. Ici, aux abords du lac municipal de Yaoundé, comme dans les antennes voisines des premier et deuxième arrondissements, la file des inscriptions est bien moins riche que celle où de futurs électeurs se pressent pour palper les toutes nouvelles cartes biométriques.

A l’antenne de Yaoundé 1er, à la rue dite « Dragages », la situation est cependant meilleure qu’à Yaoundé VI. Quelque 80 électeurs fournissent, de manière journalière, leurs noms et autres informations aux registres électroniques du bureau ouvert pour les inscriptions. Ce matin du lundi 3 juin, l’opérateur de kit affecté à cette tâche est tout seul face à un seul électeur également.

L’espace d’inscription aménagé dans le jardin, sous une tente, ne chôme pas pour autant, estime cet agent d’Elecam. « On est lundi. Cela commence timidement mais les gens viennent se faire inscrire. Tous les jours, jusqu’au samedi », assure notre interlocuteur. Pour autant, il est remarquable qu’une seule des deux machines, qui trônaient là à la reprise des inscriptions le 22 mai dernier, demeure en service. Partout, en effet,  les règles de travail doivent s’adapter à l’affluence ou à la rareté, explique le chef de l’antenne de Yaoundé VI, Aboubakar Garba.

A Yaoundé II, on est même obligé de filtrer les entrées. Tant les demandeurs de cartes prêtes sont nombreux. Une centaine de personnes, parfois agrippées aux fenêtres, sont là pour « la carte biométrique ». Mais il ne faut pas se fier aux apparences. A l’intérieur de l’immeuble, au rez-de-chaussée, une dizaine de candidats à l’enregistrement. Ce rang-là s’étire et se raccourcit régulièrement, témoigne un agent de la maison : « On peut avoir des pointes de cent inscrits par jour et puis ça retombe et on n’a plus que la moitié environ ».

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