La session des examens 2013 connaît une innovation avec la première édition du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) bilingue. Les pionniers de cet examen spécial ont lancé les épreuves lundi dernier. Tous ont été rejoints hier matin par la vague des candidats aux BEPC ordinaire. Au total, sur l’ensemble du territoire national, le ministère des Enseignements secondaires enregistre cette année près de 230.000 aspirants au BEPC.
Pour tous, la matinée d’hier était consacrée à l’épreuve de Composition française d’une durée de deux heures. Les candidats avaient le choix entre deux sujets. Le premier s’articule autour de l’idée suivante : « de nos jours, nombreux sont les jeunes qui rêvent d’exercer un métier qui les rende célèbres et qui leur permette de gagner beaucoup d’argent ». Dès lors, les candidats devaient présenter un développement argumenté et illustré d’exemples tirés de leur entourage, pour dire ce qu’ils attendent de leur futur métier. Le second sujet est libellé tel qu’il suit : « Il vous est déjà arrivé d’être repoussé par les autres (vos camarades, vos voisins ou les membres de votre famille). Racontez les circonstances et les raisons de cette mise à l’écart. Dites comment vous avez réagi et faites-nous part des sentiments que vous avez éprouvés ».
Dans le centre d’examen du lycée général Leclerc, nombre de candidats rencontrés au sortir de la première épreuve disent avoir traité le premier sujet, qu’ils jugent « plus abordable ». Tous avaient déjà l’esprit à l’épreuve suivante. « C’est après avoir composé en mathématiques qu’on peut dire un mot sur la première journée. Le français n’est qu’un avant-goût », explique l’un des candidats, cherchant sa calculatrice dans la montagne de cartables entassés au pied du portail du lycée. Ici, Mme Catherine Bessala, chef du secrétariat d’examen, affirme qu’il y a 1560 candidats enregistrés et une trentaine d’absents. Elle garde désespérément les pièces d’identité d’un élève. Le parent est passé les déposer aux premières heures, ne l’ayant pas vu de la nuit. L’enfant en question ne s’est pas non plus présenté au centre d’examen. Néanmoins, les choses se poursuivent bien ici, où une 33e salle d’examen a été créée pour donner leur chance à quatre candidats dont les noms n’apparaissent sur aucune liste.
