Près de 200 secrétaires généraux, chevilles ouvrières de l’administration municipale, viennent d’être désignés par le Minatd.
Ce sont 185 communes et communes d’arrondissement sur les 360 que compte le Cameroun qui viennent de changer de secrétaire général, à la faveur de l’arrêté du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) signé le 3 juin dernier. Un vaste mouvement qui, de l’avis des responsables de ce département ministériel, vise à donner une nouvelle impulsion au fonctionnement des services municipaux. Car, il convient peut-être de le rappeler, si de la commune l’on semble plus connaître le maire et ses adjoints et dorénavant les conseillers municipaux depuis la dernière élection des sénateurs du 14 avril 2013, dans l’administration municipale, le secrétaire général est le principal animateur des services administratifs de la mairie, conformément aux dispositions de l’article 80 de la loi n°2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes en son alinéa 2.
Très peu connu du public ou des usagers des services municipaux, le secrétaire général de la commune est pourtant appelé à assister l’exécutif communal dans l’exercice de son mandat. Il apparaît ainsi comme le principal collaborateur du maire dont il s’occupe de l’administration des services. C’est pour cela que dans le cadre de l’exercice de ses attributions, il bénéficie des délégations de signature nécessaires de la part du chef de l’exécutif municipal, conformément à la loi évoquée plus haut. Il est, par ailleurs, appelé à assister aux sessions du conseil municipal dont il assure le secrétariat. La plupart des responsables nommés par le Minatd le 3 juin dernier sont des cadres communaux, plus connus sous l’appellation de cadre contractuel communal ou contractuel communal. Certains parmi eux sont issus des cycles I et II du Centre de formation pour l’administration municipale de (Cefam) de Buea, voire des contractuels d’administration. Comme dans l’administration publique, les secrétaires généraux des communes se situent à l’échelon le plus élevé de l’administration municipale au Cameroun.
