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Dossier de la Rédaction

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La première unité du projet Centrales photovoltaïques Cameroun 2020en construction

 Selon Jean Youtou Bothe, coordonnateur de ce programme dénommé « Projet centrales photovoltaïques Cameroun 2020 », une centaine de personnels sont à pied d’œuvre actuellement sur le site de Mayel Ibe à Maroua. 

 Ils doivent y réaliser un forage d’eau potable destiné aux populations riveraines du site, et procéder au dessouchage du site. Quant à la centrale proprement dite, le matériel pour sa mise en place est déjà sur place et le montage débutera en temps opportun. Mais, d’une manière générale, ce chantier est prévu pour durer 16 mois. Donc, les populations pourraient bénéficier de cette énergie renouvelable à partir du mois d’août 2014. Et une fois opérationnelle, la ferme photovoltaïque de Maroua aura une puissance installée de 60 à 100 Mégawatts (MW) d’énergie. « Il s’agit de la centrale la plus importante de notre projet. Elle est d’ailleurs la plus grande centrale photovoltaïque au Sud du Sahara, après celle du Maroc », précise M. Youtou.    

Si Maroua est la première ville à recevoir ce projet lancé en juillet 2012 à travers des contrats signés avec le ministère de l’Eau et de l’Energie, ce sont les villes telles que Nkilzok, Bengbis, Mbalelon II, Yingui, Bekoko, Kye-Ossi, etc. qui devront bénéficier de l’énergie solaire dans les prochains mois. Selon le coordonnateur du projet, la priorité est donnée aux villes ou villages qui ont de gros soucis d’électrification ou ceux qui n’ont pas d’interconnexion. Toutefois, il est possible que les centrales photovoltaïques viennent, dans quelques grandes villes, en complément d’autres sources d’énergie déjà présentes. Ainsi, au terme de la première phase de ce projet, six millions de personnes dans une trentaine de villages devraient jouir de cette source d’énergie.

« Les financements de la phase I sont bouclés »

Jean Youtou Bothe, coordonnateur du projet Centrales photovoltaïques Cameroun 2020.


M. Youtou, pourquoi avoir choisi Maroua pour lancer votre projet ?

Les sites sont choisis par le chef de l’Etat et nous pensons que ce choix est plutôt judicieux, à cause de l’ensablement du barrage de Lagdo qui fait que cette structure produise moins d’énergie qu’elle devrait. Notre ferme devra donc aider à renforcer le barrage de Lagdo, pour alimenter le réseau interconnecté Nord. Une fois que celle-ci sera opérationnelle, nous fonctionnerons en hybride. Le jour, c’est la centrale qui fournit l’énergie dont les populations ont besoin et la nuit, les turbines du barrage prennent le relais.

Vous annonciez pourtant les premières centrales pour novembre 2012. Qu’est-ce qui explique ce retard ?

Pour nous, il n’y a pas de retard, car avant de commencer un projet, il faut mettre divers éléments ensemble et on ne maîtrise pas toujours le timing pour ça. Les données sur le terrain peuvent changer et cela freine un peu le début des travaux. Mais le projet avance.

Ce projet devait être bouclé en cinq ans. Les délais seront-ils respectés ?

Nous pensons que oui. Ce sont les débuts qui sont généralement difficiles. Mais lorsque le projet prendra sa vitesse de croisière, ça ira vite. Nous construirons les autres centrales, de petits calibres, en deux mois chacune. Et en plus, nous en construirons plusieurs simultanément. A titre d’exemple, la centrale de Meyomessala, d’une capacité de 0,8 MW, sera lancée dans deux semaines, et les travaux évolueront en même temps que ceux de Maroua.

Quid des financements ?

Le coût global du projet est de 560 milliards de F. Mais nous avons réparti cette enveloppe sur les cinq années que doit durer le projet. Donc, pour la phase I, les financements, à hauteur de 115 milliards de F, sont bouclés avec notre partenaire allemand Belectric.

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