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Dossier de la Rédaction

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Guinée-Conakry : éviter l’impasse

Lorsqu’il a accédé au pouvoir, à l’issue d’une élection présidentielle historique, le président guinéen, Alpha Condé, a dû se convaincre que l’exercice du pouvoir ne serait pas du tout aisé. Les faits n’ont pas tardé à donner raison au plus vieil ancien opposant d’Afrique pour y avoir passé une quarantaine d’années.

L’échec de la reprise du dialogue pouvoir-opposition sur les élections législatives prévues le 30 juin prochain apporte une fois de plus la preuve que dans les deux camps, on se regarde toujours en chiens de faïence. L’absence de l’opposition radicale, mardi dernier à Conakry, lors du démarrage du dialogue politique placé sous l’égide du collège des facilitateurs désignés par la communauté internationale dont Saïd Djinnit, s’explique, selon son porte-parole, par la non-prise en compte de leur exigence de créer un cadre favorable à un dialogue franc et direct en lieu et place d’un forum des partis des partis politiques . Par ailleurs, l’opposition exige la redéfinition d’un chronogramme de travail assorti d’un ordre du jour afin de canaliser le cadre du dialogue en prenant en compte ses différents points de revendications.

La relance de ce dialogue avait pourtant suscité assez d’espoir pour de nombreux acteurs politiques , économiques et sociaux mais aussi des populations qui sont souvent victimes des manifestations de l’opposition et des affrontements qui débouchent souvent malheureusement sur des décès. Non seulement, le pouvoir et l’opposition n’arrivent pas à accorder leurs violons, mais en plus l’opposition radicale qui prête au régime l’intention de préparer un hold up électoral affirme par la voix de son leader, Cellou Dallein Diallo, être prête à tout faire pour empêcher la tenue des prochaines législatives.

En même temps que l’opposition s’engage « à tout faire pour empêcher la tenue des législatives en Guinée, » elle lance souvent des manifestants dans la rue pour protester contre « la dictature » comme ce fut le 18 mai dernier. Au même moment, l’organisation Reporters sans frontières se dit scandalisée par la double suspension pour un mois de la station Planète FM et de son journaliste Mandian Sidibé par le Conseil national de la communication le 30 mai dernier et croit pouvoir demander la levée immédiate de cette sanction. Le régime d’Alpha Condé estime ne pas être ébranlé par cette atmosphère délétère. D’où l’appel lancé par son porte-parole, Albert Damantang Camara, afin que les deux camps se mettent d’accord sur le processus électoral pour éviter l’impasse.

 

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