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Dossier de la Rédaction

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La pression monte sur les accusés dans l'Affaire IRGM

Après audition du directeur de l’Institut de recherches géologiques et minières (Irgm), Joseph Victor Hell, le 29 mai dernier au Tribunal criminel spécial (Tcs), le ministère public a sollicité un renvoi à la date du 05 juin. Ceci pour les réquisitions intermédiaires des accusés. Rendu à cette audience qui s’est déroulée mercredi, le ministère public représenté par l’avocat général, Isaïe Ngatcha, dans l’affaire opposant l’Irgm à Alexandre Yem Bekono, Augustin Kidarsia, Tchipang et Augustin Béa, estime que les charges sont suffisantes pour que les accusés présentent leur défense. Malgré le fait que les accusés plaident non coupables, le ministère public a trouvé des éléments qui les condamnent dans leurs déclarations respectives. Selon Isaïe Ngatcha, les propos contradictoires des mis en cause dans « leurs différents témoignages montrent qu’ils ont quelque chose à se reprocher. » Et celui-ci a d’ailleurs relevé des variations. « Vous avez écouté la version du directeur de l’Irgm selon laquelle le poids des six microscopes ne permettait pas qu’ils soient emportés tout en sachant que les gardiens n’étaient pas à leur poste », a-t-il rappelé. « Qui mieux que les chercheurs (en indexant le chercheur Augustin Béa, chef du laboratoire et Alexandre Yem Bekono employé dans ledit laboratoire) pouvaient savoir que les six microscopes étaient dépannés », a-t-il poursuivi.

Après avoir ainsi argumenté, l’avocat général a donné la possibilité aux accusés de se défendre. Dans cette perspective, les membres de la collégialité composée de Virginie Eloundou, Zakiyatou Hayatou et Mathias Nyoh ont abondé dans le même sens. Les membres ont tenu compte de la version des faits de Joseph Victor Hell et des réquisitions du ministère public. Alexandre Yem Bekono, Augustin Kidarsia, Tchipang et Augustin Béa ont choisi la déclaration sous serment qui leur permettra de répondre aux questions du ministère public et des avocats pour leur défense. Concernant les témoins à faire entendre, seul Alexandre Yem Bekono a dit en avoir un. Les autres aucun témoin. A ce sujet, Bertin Emaha, conseil d’Augustin Béa au nom des autres conseils absents, a sollicité un minimum de cinq jours pour l’audition de ce témoin. L’affaire a été renvoyée au 10 juin prochain pour audition des accusés et de leurs témoins.


 

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