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Dossier de la Rédaction

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Le marché Congo brûle de nouveau

http://cameroon-tribune.cmSur un immense champ de cendres fumantes, des langues de feu s’activent encore. La fumée et la chaleur complètent un décor d’apocalypse. Une centaine de boutiques du marché Congo, secteur menuiserie, situé en face du Camp Bertaud, ont été calcinées dimanche. Sur le site ce dimanche 9 juin en après-midi, les camions des sapeurs pompiers vont et viennent. Bientôt rejoints par un engin des Aéroports du Cameroun. Les soldats du feu luttent avec énergie mais se heurtent à un problème de taille : l’absence d’une bouche d’incendie à laquelle se connecter. Il y en a bien une sur place, mais « elle n’est pas alimentée », lâche un officier. « Chaque fois que nous avons rupture, le feu reprend », poursuit-il. Peu de temps après, les reporters peuvent constater le fait de leurs yeux : aidées par le vent, les flammes reprennent de plus belle.

« J’ai pu sauver un salon. J’en avais 15 en magasin ». Pierre Bitep, menuisier, debout de l’autre côté de la route, regarde le champ de ruines qui était encore, le matin même, le coin du marché où il gagnait sa vie. Il ne semble pas se soucier des blessures qu’il s’est fait à la main gauche en tentant de sauver des meubles. En fait de meubles, quelques possessions gisent là, à titre de rescapés. Des matelas et des fauteuils, pour l’essentiel. Le feu aurait progressé très vite, rendant difficile toute opération. Assis sur un bout de trottoir, une victime assure que la chaleur était de nature à faire « quitter » la peau.

A côté de Pierre Bitep, Célestin Djia, importateur de vins et spiritueux, paraît tout aussi abasourdi : « Mes bureaux sont partis ! Sans compter la marchandise que je stocke ici », dit-il en levant les yeux vers la façade noircie de ses locaux. Le spectacle a vite fait d’attirer des centaines de badauds. Des policiers et des gendarmes sont déployés sur les lieux, pour sécuriser la zone, d’ailleurs fermée à la circulation – le tronçon Deux églises-Carrefour Anatole.

Beaucoup, dans la foule, ne cachent pas leur désolation. Mains sur la tête, pleurs en langue maternelle, ou encore ces alertes données au téléphone : « Nous sommes dans le feu ! », « On n’a rien retiré », etc. A ce stade, tout danger n’est pas complètement écarté. Un câble électrique désormais tombé par terre crache quelques étincelles. Des objets sauvés, une petite fumée monte. Constat : un oreiller abritait un départ de feu. Vite éteint, heureusement.

D’où est parti l’incendie ? Difficile de le savoir hier. Mais selon une source, de jeunes gens qui jouaient au foot sur la chaussée ce dimanche ont cru voir un jaillissement d’étincelles avant le départ du feu. Court-circuit ?http://cameroon-tribune.cm



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