L’axe Cameroun-République Centrafricaine-Tchad a connu, entre 2008 et 2010, 10875 cas d’accidents provocant 13 946 blessés et 3250 tués, soit 17 196 victimes en tout. Des experts de la Cemac planchent sur la question depuis lundi à Douala.

La sécurité routière reste préoccupante sur le corridor d’Afrique centrale. L’axe Cameroun-République Centrafricaine-Tchad a connu, entre 2008 et 2010, 10875 cas d’accidents provocant 13 946 blessés et 3250 tués, soit 17 196 victimes en tout. Les chiffres proviennent d’une documentation de la Banque mondiale (BM). En territoire camerounais, soit sur les 80% du corridor, on enregistre 2868 personnes touchées : 17% des victimes et 18% des tués. A côté de ce taux élevé d’accidents de la circulation, des problèmes persistent sur cet axe. Entre autres le coût élevé du transport, des délais de trajet et retards allongés avec de nombreux barrages physiques et non physiques.

La BM voudrait inverser la tendance. Dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrque (Nepad), la BM a déjà investi 5,250 millions de dollars américains (soit près de 3 milliards de F) pour l’amélioration de la sécurité routière sur ce corridor central. Depuis hier à Douala, l’institution financière appuie la Commission de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) dans l’organisation d’un séminaire de formation des acteurs des transports routiers et la sécurité routière dans cette zone.

L’objectif de cet atelier, qui rentre dans le cadre du Projet de facilitation des transports et transit en zone Cemac, est de fournir aux participants un cadre d’échanges permettant de valoriser et consolider leur compréhension de ce type de transport. Pour ceux qui ne savent pas par exemple qu’il existe un code de la route qui régit la circulation en zone Cemac, c’est aussi l’occasion pour la vulgarisation de cet outil. Les assises de Douala s’achèvent vendredi 14 juin 2013.