Optimisme et confiance en soi. On n’en attendait pas moins des Lions indomptables. Le trio composé de Nicolas Nkoulou, Alexandre Song et Enow Eyong a parfaitement joué sa partition. Mardi devant la presse au centre d’excellence de la Caf à Mbankomo où ils sont en stage, les trois cadres se sont voulus rassurants. Notamment sur l’adversaire qui attend le Cameroun à Kinshasa, dimanche prochain. « Nous voulons gagner ce match. Nous n’avons pas le choix parce que tout le monde veut aller à la coupe du monde. Nous nous préparons en conséquence », expliquera le capitaine. Pas question donc de s’attarder sur la défaite de Lomé contre le Togo (2-0). « C’est le football. Nous avons perdu. C’était un jour sans. Il faut maintenant penser à l’avenir et c’est dimanche », a ajouté Nicolas Nkoulou. Même si Volker Finke reconnaît qu’il « y a eu des erreurs, beaucoup de fautes par rapport à Kiev. On a raté des occasions et laissé filer des balles faciles ». Mais encore une fois, il s’agit pour le groupe de regarder devant.

Un avis partagé par ses deux coéquipiers qui appellent à l’union sacrée. « Aidez-nous à réussir, pas à nous déchirer », a déclaré Alexandre Song. Si la question de l’absence de Samuel Eto’o n’a pas été évitée, les joueurs ont préféré ne pas s’y attarder. « Il nous manque à tous mais il est indisponible pour le moment. Nous devons faire sans lui jusqu’à ce qu’il revienne », commentera Nkoulou. A ce sujet, le coach Volker Finke n’en sait pas plus. Il faudra sûrement attendre jusqu’à vendredi pour savoir si oui ou non, l’attaquant, qui serait actuellement à Barcelone pour des soins, pourra disputer la rencontre capitale contre les Simbas de la République démocratique du Congo. La victoire est impérative au cours de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du monde pour espérer accueillir la Libye plus sereinement en septembre prochain à Yaoundé. L’heure se veut donc à la mobilisation pour les joueurs qui s’entraînent jusqu’à vendredi avant le départ pour la capitale congolaise. Le coach et son groupe en tout cas sont confiants. Mais il en faudra plus pour reconquérir un public désabusé. Même s’« il suffit d’un déclic pour que tout se remette en marche ». Paroles de capitaine.