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Dossier de la Rédaction

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Dialogue sur la réforme foncière

Le Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes de forêts denses et humides d’Afrique centrale (Repar) a lancé hier deux journées de dialogue entre le parlement et le gouvernement sur la réforme foncière au Cameroun. La discussion ouverte ce mardi 11 juin à l’Assemblée nationale réunit des élus nationaux et locaux, des représentants du gouvernement et des administrations en charge de la gestion des terres, des autorités traditionnelles, des experts étrangers mais également des émissaires de populations défavorisées à cet égard : les peuples autochtones, les femmes et les jeunes.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale a justement indiqué que la chambre souhaite voir appliquer dans les tribunaux une justice foncière qui prenne en compte l’unique règle de droit et non le pouvoir de l’argent comme cela semble quelquefois être le cas. Hilarion Etong a fait cette remarque en se fondant sur l’état des lieux largement décrit par les autres intervenants. La terre au Cameroun est une « ressource vitale » dont les personnes privées comme l’Etat et ses démembrements éprouvent de plus en plus de peine à disposer pour leurs divers et croissants besoins. Comment dès lors concilier les usages et intérêts multiples en conflit tout en pensant aux futures générations d’utilisateurs? « Vous aurez du pain sur la planche et vos recommandations sont très attendues », a indiqué M. Etong aux participants aux débats après avoir résumé l’enjeu principal de la rencontre.

Le gouvernement également, par la voix de Jacqueline Koung à Bessike, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, s’est engagé à faire bon usage du produit de la réflexion. Lequel sera additionné aux autres idées déjà recensées par le braintrust en cours au sein de ce ministère avec le concours de la société civile, des ordres professionnels… De quoi contenter le coordonnateur de la branche camerounaise du Repar, le député Jean-Jacques Zam, qui a relevé d’entrée de jeu qu’il était temps d’adopter une démarche concertée pour réformer la gouvernance foncière. A la différence de l’actuelle législation fondée sur les ordonnances de 1974, le gouvernement tout comme le parlement, a choisi, en effet, d’ouvrir le débat dont le pan actuel s’achèvera aujourd’hui.


 

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