Bonaventure Djonkep, champion du Cameroun la saison dernière avec l’Union de Douala, vient de se séparer du club qu’il a entraîné pendant une saison et demie. 

 La décision a été rendue publique ce mardi 11 juin dans l’après-midi. « Les résultats n’étaient plus bons, ça a créé des tensions entre les dirigeants et nous », a confié l’entraîneur hier à CT. C’est le même discours côté club, où des voix autorisées parlent de « résultats insuffisants ». Il fallait donc créer « un électrochoc », selon l’expression employée par le président Franck Happi s’adressant à la presse.

Le club en a bien besoin : Union de Douala pointe à la 9e place du classement général à l’issue de la phase aller. Les premiers relégables (et donc la division inférieure) sont trop proches. Les ambitions de début de saison, notamment celles affichées en Champions League africaine, ont dû être remisées au placard des projets. Dans pareil cas, comme les deux parties l’ont relevé, « c’est l’entraîneur qui trinque ». Toutefois, il s’agit d’une séparation à l’amiable. Pour le moment, les fonctions de coach vont être assurées par Théophile Feunkeu, qui était jusqu’à mardi un des adjoints de l’entraîneur démissionnaire.

Parlant de son avenir, Bonaventure Djonkep explique qu’il attend « des propositions ». « Je ne compte pas m’arrêter, bien au contraire, je compte bien rebondir », poursuit-il, réaffirmant sa volonté de continuer à entraîner. « Quelques présidents de club m’ont appelé, mais ce n’est pas encore du concret », ajoute le désormais ex-coach de l’Union de Douala. Des choses pourraient se passer pendant la trêve.