Il y aura une suite au « Blanc d’Eyenga ». L’équipe de production du film a décidé de donner une suite à l’histoire, en raison notamment du succès du premier volet auprès du public.
« Une suite s'imposait naturellement tant du côté du public que du côté des comédiens et techniciens, surtout que c'est un thème tellement large qu'on a le sentiment de n'avoir pas scruté assez ses contours. Je me suis dit qu'il serait intéressant que l'aventure continue, qu'elle devienne une vraie saga », déclare Thierry Ntamack, acteur et réalisateur dans premier volet.
D’après les premières indiscrétions concernant le scénario, « Le Blanc d’Eyenga 2 » permettrait alors à Eyenga, l’une des héroïnes, d'avoir le Blanc qu’elle cherchait tant et de caresser son rêve, celui de devenir Suissesse. Aussi, d’après la production, 70% du film va se tourner en Europe, ce qui va « coûter très cher ». D’où le problème du financement. Aussi, afin de réaliser le film, l’équipe de production appelle le public « qui a aimé le premier volet », à participer au financement de la production.
Le « financement participatif » des productions culturelles est une pratique en vogue dans d’autres pays. Cette technique de financement de projets utilise entre autres, Internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets. La pratique fait l'objet actuellement d'un fort engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements.
En France par exemple, les premiers albums des artistes Grégoire et de la Franco-Camerounaise Irma ont été financés par des internautes. En 2008, le label communautaire My Major Company sur lequel Irma s’est inscrite, a permis à l’artiste de collecter les quelque 70 000 euros alors requis pour la production de son album, grâce à plus de 400 « internautes-producteurs ». Actuellement sur le plan cinématographique, l’actrice Michèle Laroque propose au public de financer une partie du film qu'elle souhaite tourner dans quelques mois. En tout, il lui faut 400 000 € ce qui correspond un 1/10eme du budget du futur long métrage, « Jeux dangereux ». En ce basant sur ce concept, l’équipe de production du « Blanc d’Eyenga 2 » donne ainsi l’occasion au public de lui faire partager l’aventure créative d’un projet cinématographique.
