Option préconisée par le préfet du Wouri pour en finir avec les incendies dévastateurs. En dépit de ce peuvent ressentir les commerçants après le grave incendie qui ravagé près de 200 boutiques du secteur menuiserie du marché Congo dimanche, il ne sera pas possible de reconstruire de façon provisoire. Pas question de monter quelque chose à la va-vite, pour recommencer à faire des affaires. Naseri Paul Bea, préfet du Wouri, a insisté sur ce point lors de la descente effectuée sur le site lundi après-midi. La Communauté urbaine de Douala (Cud) doit prendre ses responsabilités pour éviter de nouveaux drames, a-t-il martelé.

Le préfet, sous la conduite du commissaire Mbarga du 3e arrondissement et de quelques leaders de l’espace marchand, a fait le tour, posé des questions pour mieux s’enquérir de la situation. L’on a ainsi découvert l’origine de l’incendie : un poteau électrique installé dans une boutique.

Par ailleurs, magasins et autres caisses sont sur les drains et autres rigoles. Le système d’évacuation des eaux est complètement obstrué. L’entrée principale de l’hôpital de Congo n’existe plus depuis plusieurs années, toujours à cause des boutiques. L’autorité administrative a constaté l’anarchie qui régnait au secteur de la menuiserie et même dans tout le marché. Deuxième étape, le secteur mercerie, téléphones portables et bijoux, qui avait brûlé le 03 juillet 2012.

Jusque là, rien n’a bougé. Pas un seul coup de pioche, le site est fermé. A ce sujet, le préfet du Wouri a précisé qu’une sous-commission technique avait été mise sur pied pour faire la lumière sur le litige foncier à l’origine du non-démarrage des travaux. Les membres de ladite commission avaient un mois pour rendre leur copie. Trois mois après, celle-ci reste attendue. Naseri Paul Bea a affirmé que ce sera fait d’ici la semaine prochaine. Pour les sinistrés de dimanche dernier, une commission sera créée. Celle-ci sera de recenser les commerçants, et de faire un bilan sur les dégâts matériels et financiers.