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Dossier de la Rédaction

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Thierry Ntamack: « Toute participation est bienvenue »

Le réalisateur de "Le Blanc d'Eyenga sollicite le public pour le tournage de la deuxième partie de son fiilm. Il explique pourquoi

 Pourquoi solliciter le public pour la production du film ?

En réalité nous sommes fatigués de voir les artistes clochardisés et toujours attendre que l'Etat ou les sponsors fassent tout. On ne peut tous les jours attendre d’eux. Le cinéma c'est l'affaire de tous. Au regard de cela, il me semble qu'il est du devoir de tous de s'impliquer socialement et financièrement pour la cause cinématographique de notre pays, car un film bien fait redonne à un peuple sa fierté. Ce que je souhaite davantage pour « Le blanc d’Eyenga 2 ».

En pratique, comment l’opération sera-t-elle menée ?

Nous communiquerons bientôt comment l'opération sera menée pour assurer la transparence. Nous préparons également deux galas de charité, l'un à Douala et l'autre à Yaoundé pour lever les fonds. Il n'y a pas de petit montant. Nous souhaitons que ceux qui n'ont vraiment pas de moyens nous fassent juste un transfert de crédit de 500 F aux numéros de téléphone 98145148 et 50881103. Nous revendrons à bas prix ces crédits gratuitement offerts aux call-boxers et récupérerons cet argent pour le film. Nous proposons aux Camerounais en fonction de leur générosité bien sûr, en contrepartie, pas mal de belles choses, notamment l'exclusivité en salle du « Blanc d 'Eyenga 2 », des gadgets, des déjeuners avec les acteurs du film et bien d'autres surprises.

 Qu’est-ce qui est prévu en cas de non adhésion du public ?

Si quelqu'un ne donne pas, rien ne lui arrive, à part sa conscience d'avoir certainement eu la possibilité de contribuer à l'évolution culturelle de son pays, car comme je dis encore, il y a toujours de l'argent pour de la bière, pour la fête et autres mais malheureusement pas assez pour des choses qui restent. Un bon film ça reste, et cette fierté là, croyez-moi, vaut autant que les millions qu'on investit dans d’autres domaines.

 Ailleurs, on constate que de plus en plus, le financement participatif est utilisé. Pensez-vous que cette option est une solution au Cameroun, face aux difficultés éprouvées pour le financement d’œuvres artistiques ?

J’y crois fermement. On ne peut pas rester comme je vous le disais à attendre toujours l'Etat. Pour ce qui est des sponsors, c'est encore plus compliqué car beaucoup ne misent pas sur le cinéma comme un secteur capable de leur donner de la visibilité, alors qu'il y a beaucoup de jeunes capables de faire de belles choses et qui peuvent rehausser, à travers leur travail, l’honneur du Cameroun. J'aime mon pays et je suis fier d'avoir donné de la joie aux Camerounais à travers mon film « Le Blanc d’Eyenga ». Mais je suis davantage fier de savoir surtout que j'ai donné du courage à d'autres jeunes de croire que c’est possible.


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