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Dossier de la Rédaction

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Un conducteur de moto-taxi assassiné à Bertoua

Nana Ousmanou aurait été abattu dans la nuit du 11 au 12 juin 2013 par des malfrats dont un est gardé à vue.

Les conducteurs de mototaxis de Bertoua ont perdu un de leurs collègues. Nana Ousmanou, âgé de 21 ans, bendskineur bien connu dans la ville, a été poignardé mortellement dans la nuit du 11 au 12 juin par un gang de malfrats. Alors qu’il exerçait paisiblement son activité. Le drame s’est produit au quartier Abattoir, précisément à Bertoua 2, le 11 juin aux environs de 23h. Ici, l’obscurité est ambiante. Ses agresseurs, lourdement armés, étaient en embuscade dans un ravin. Selon des témoins, Nana qui ne se doutait de rien va alors tomber sur cette bande de malfrats qui vont l’abattre froidement. Il a reçu des coups de poignard au dos et un peu partout sur le corps. Le conducteur va alors succomber à ses blessures. Une fois le forfait commis, ses bourreaux se sont emparés de sa moto et recette accumulée dans la journée. Ce sont des riverains qui vont faire la macabre découverte, quelques minutes après le forfait. Les chefs de quartier et du bloc sont alertés. Les enquêtes préliminaires conduisent à l’arrestation d’un suspect : le sieur Hamadou Dabou, âgé de 20 ans. La justice populaire a failli l’emporter : le pauvre Hamadou est copieusement roué des coups. Au commissariat central de la ville de Bertoua, où il est gardé à vue, Hamadou Dabou, est méconnaissable : il a des blessures à la face et partout sur le corps.

Et lorsque les motos-taximen de la ville apprennent la triste nouvelle au petit matin, ils ont envahi le commissariat central de Bertoua. Sur le champ, ils ont alors exprimé leur colère et crié leur ras le bol. Ils voulaient tous se venger et régler les comptes du présumé coupable, le sieur Hamadou. Il a fallu que Frédéric Foumena, commissaire de police principal, accompagné du procureur de la république près le tribunal de Bertoua, usent de tact et de diplomatie pour calmer la foule des bendskineurs agglutinés devant le commissariat. Mais l’occasion a été idoine pour le chérif de la ville de demander aux bendskineurs et aux populations de dénoncer des cas des suspects ou autres bandits souvent hébergés dans les quartiers.

 


 

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