Après son lancement officiel il y a quelques jours à Yaoundé, la campagne nationale de reboisement se déploie dans les régions. Dans le Littoral elle a été lancée vendredi 14 juin par le gouverneur Joseph Beti Assomo. Accompagné d’autorités administratives de la région, le gouverneur s’est rendu du côté de l’entrée Est de Douala à Yassa, pour planter symboliquement des arbres. Auparavant, Joseph Beti Assomo a rappelé l’importance de régénérer le couvert végétal détruit entre autres par l’action de l’Homme. À cause de sa façade maritime, Douala subit plus durement les effets du changement climatique, notamment à travers de l’effet de serre. Aussi, le reboisement s’avère être une option efficace à la dégradation du couvert végétal : les arbres occupent une place capitale dans la conservation des écosystèmes.

Cette année, d’après Joseph Ntsengue Levodo, délégué régional pour le Littoral du ministère des Forêts et de la Faune, 25 millions F doivent être remis à des communautés territoriales décentralisées pour le reboisement. Les conventions de financement y afférentes ont été signées vendredi, pour les communes de Douala II, Douala IV, Mbanga, Melong, Nkongsamba. Dans le cadre de la décentralisation qui prône une approche participative en matière de lutte contre la déforestation, les collectivités territoriales décentralisées, les Ong et les Gic, entre autres, ont pour rôle de planter des arbres.

D’après le gouverneur du Littoral, d’importants efforts ont été consentis dans la région l’année dernière, dans le cadre du reboisement de la mangrove. Des appuis de l’ordre de 50 millions F ont ainsi été octroyés aux communes de Bonaloka, Bare, Ndom, Manoka, Ndobian, etc. Mais, d’après l’autorité administrative, ces efforts ont été mis à mal par l’incivisme d’individus en quête notamment de bois et de terres d’habitation. C’est ainsi qu’une partie des plants ont été détruits. Aussi, Joseph Beti Assomo a promis de suivre particulièrement ces derniers dossiers de financement et cette campagne de reboisement, afin de prévenir les errements du passé. D’autres appuis sont attendus pour les Ong. En outre, des conventions provisoires de gestion des réserves forestières ont été remises aux communes de Mbanga et Melong.