Après le match nul d’hier à Kinshasa, le Cameroun condmané à battre la Libye le 6 septembre prochain.
Au coup de sifflet final, les Camerounais ont dû se dire qu’ils méritaient nettement mieux que ce match nul (0-0) arraché dimanche au stade des Martyrs, fort de ses 80 000 spectateurs.
Un enjeu capital, un public survolté, des Lions déterminés face à des Léopards gonflés à bloc. La rencontre de dimanche entre la RDC et le Cameroun réunissait tous les ingrédients d’un match explosif. Et il l’aura été jusqu’au bout. Même si au coup de sifflet final, les Camerounais ont dû se dire qu’ils méritaient nettement mieux que ce match nul (0-0) arraché au stade des Martyrs, fort de ses 80 000 spectateurs. Mais comme à Lomé une semaine plus tôt, l’attaque aura été le principal point faible du Cameroun. Pour ce match crucial de la 5e journée des éliminatoires du Mondial 2014, Volker Finke avait pourtant choisi d’être plus offensif en alignant Benjamin Moukandjo, Léonard Kweuke et Vincent Aboubakar d’entrée de jeu.
C’est ce qui explique peut-être que très vite, les Camerounais ont pris d’assaut le camp adverse, sans toutefois aller jusqu’au bout. Il y aura cette occasion franche de Vincent Aboubakar à la 8e minute mais l’attaquant de Valenciennes va tirer à côté de la cage de Robert Kidiaba. Le Camerounais vient de manquer l’immanquable. Une action qui aurait permis aux Lions de mener au score. Les Léopards eux doivent se contenter de longues passes de leur gardien dans le dos de la défense camerounaise pour essayer d’inquiéter un Charles Itanje pas vraiment bousculé durant cette rencontre. D’autant plus que devant lui, Nicolas Nkoulou a assuré le travail. Comme d’habitude. Même si le capitaine était bien aidé par une défense plus en place que contre le Togo.
Le Cameroun, qui a réussi à contenir les coéquipiers de Mbokani, revient donc de Kinshasa avec un point qui lui permet de garder l’espoir. Une victoire contre la Libye en septembre prochain serait synonyme de qualification pour le dernier tour des éliminatoires. De quoi laisser du temps pour revoir certains détails. Volker Finke, qui embrassait ses joueurs à la fin de la partie, prend encore ses marques. D’où certains choix tactiques qui feront sûrement encore débat. La sortie de Vincent Aboubakar, avant la mi-temps, par exemple, pourrait apparaître comme une sanction. La titularisation de Léonard Kweukeu peut également interpellée tant la lourdeur du joueur était visible. Tout comme Yannick Ndjeng qui a clairement besoin d’étoffer encore son jeu. Moukandjo s’est démené comme un beau diable pendant la première période, mais cela n’aura pas été suffisant. Il sera d’ailleurs remplacé par Jean II Makoun dont la fraîcheur fera du bien à une équipe lessivée après l’heure de jeu.
Mais ce sont les choix du coach et ça ne se discute pas. Si on a observé un mieux par rapport au Togo, l’équation de l’attaque reste donc à résoudre. En attendant les retours des blessés. Peut-être qu’à ce moment-là, les Lions retrouveront enfin un vrai meneur de jeu capable de porter à lui tout seul un match. Pas question toutefois de faire la fine bouche devant ce résultat qui permet de garder l’espoir. Et on le sait, l’espoir fait toujours vivre.
