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Dossier de la Rédaction

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Tous concernés

La célébration annuelle de la Journée de l’Enfant africain en commémoration des terribles massacres des écoliers noirs de Soweto (Afrique du Sud) en juin 1976 par le régime raciste d’alors donne l’occasion aux gouvernants de marquer un temps d’arrêt sur les maltraitances récurrentes sur les enfants. La société civile et les parents ont également l’opportunité de s’interroger sur leur rôle irremplaçable dans l’encadrement efficace et la promotion humaine de leur progéniture. Ainsi donc, au-delà de la promotion des manifestations solennelles (parlement des enfants, soirées récréatives...) qui ont une importance indéniable et marque l’esprit des enfants et de la société, il faut demeurer regardant sur leur quotidien, notamment dans le domaine de l’éducation afin de leur préparer un avenir meilleur. Hier, à Soweto, la marche, sauvagement réprimée de ces milliers d’écoliers dans les rues pour exiger un enseignement digne n’était que l’expression de leur droit naturel. Autant tous les droits, quelle que soit l’échelle des âges, sont légitimes, autant les droits des enfants, l’avenir de tout pays, la pépinière de toute nation, le sont également. Ils doivent donc être connus et reconnus, par les enfants, les parents et les pouvoirs publics. Notre pays a souscrit à l’armada des conventions de l’ONU à la base de la protection et de la promotion des enfants. C’est ainsi que l’UNICEF, l’un des organismes spécialisés de l’organisation mondiale, demande qu’on investisse dans les enfants afin d’assurer le développement futur.

Il s’agit dans le cas d’espèce d’un investissement stratégique. On pourrait ainsi sauver une grande partie des millions d’enfants qui ne vivent pas assez longtemps pour célébrer leur cinquième anniversaire. Pourquoi ? A cause de la malnutrition, de la pauvreté et des maltraitances diverses issues des entrailles de la société même. Ainsi, ces investissements incontournables dans la santé, le bien-être et l’éducation des enfants ne feront pas que sauver des vies, ils amélioreront aussi les performances des pupilles qui naturellement ont la charge de porter très haut le flambeau de l’épanouissement de leur pays mis sur les rails de l’émergence par leurs parents. C’est dire que plus que jamais, la société, dans toutes ses composantes, doit se déployer afin que les enfants occupent une place prioritaire dans l’agenda du développement et de l’émergence. Cela suppose qu’il faut faire face de manière vigoureuse et déterminante à un problème alarmant tant au niveau familial, que local et national. Il est question des abus et de l’exploitation sexuels des enfants. Une véritable plaie qui gangrène notre société et prend de plus en plus une place prépondérante dans la rubrique des faits divers des médias nationaux. Il convient, en réalité, de ne jamais baisser la garde face à l’acharnement maléfique de ces gourous ont pour cible principale ces innocents. Certains parents ont, hélas, démissionné, en voyant leurs enfants vendre des peccadilles dans les bars à des heures tardives. Et le contact avec la rue peut générer toutes les déviations. Dans ces conditions réelles vécues dans le quotidien, la responsabilité ne peut être que diluée. Car, on peut s’interroger sur la meilleure manière de former sa pupille au commerce, à la culture des champs, à l’apprentissage dans un garage de mécanicien ou dans un atelier de couture sans tomber sous le coup de l’exploitation du travail des enfants proscrite par l’UNICEF. Pourtant, au-delà de l’éducation classique, l’enfant est avant tout formé par et dans son clan qui constitue le premier cercle pour faire de lui un homme.

C’est dire que en même temps qu’il est bon de préserver les enfants de toutes les souffrances évitables auxquelles ils sont en permanences exposés dans la société, il est parallèlement indispensable de veiller à restaurer les valeurs qui ont fondé la survie de nos parents à travers les âges, à savoir le goût de l’effort, l’amour du travail bien fait, la résistance face à l’adversité. Des valeurs qu’on a tendance à sacrifier aujourd’hui sur l’autel de la facilité. Ce qui est inadmissible pour ceux qui aspirent à préparer le meilleur pour les générations futures.

 

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