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Dossier de la Rédaction

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La nécessaire harmonisation

Il est clair que la cohabitation Mugabe-Tsvangirai a toujours été consensuelle. Même si elle s’est imposée en 2009 pour sauver le Zimbabwe du chaos, il était évident que « la cohabitation malaisée, instaurée pour éviter le pire » était vouée à l’échec. Pour plusieurs raisons .Parce que le président de la République et le Premier ministre n’ont jamais fait mystère de leurs rivalités politiques et surtout ils n’ont jamais hésité à privilégier les positions de leurs différents partis politiques. La passe d’armes à laquelle se livrent les deux hauts responsables l’atteste. Le président de la République annonce unilatéralement la tenue des élections générales le 31 juillet prochain tandis que le Premier ministre estime que ces scrutins ne peuvent se tenir que le 31 octobre. L’opposition estime qu’il n’est pas dans l’intérêt du pays d’aller aux urnes sans réformes. Le parti de Morgan Tsvangirai réclame depuis des années la fin du contrôle présidentiel sur les médias, la vérification des listes électorales réputées contenir de nombreux électeurs fantômes et le retour à une impartialité digne d’un véritable Etat de droit au sein des services de sécurité connus pour l’heure pour leurs méthodes violentes contre l’opposition à Mugabe .

Pour sa part, Mugabe accuse ses adversaires de vouloir gagner du temps par peur de perdre.

Certes, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), médiateur du conflit politique zimbabwéen, sans nécessairement trancher en faveur d’un camp au détriment de l’autre, a suggéré le report de la présidentielle et des législatives prévues le 31 juillet prochain. Les partisans de Mugabe n’ont pas tardé à critiquer la position de l’organisation régionale d’autant plus qu’ils estiment que « la proclamation de la date des élections par le président de la République est conforme aux lois. » En plus, ils observent que le Zimbabwe est un Etat souverain qui applique la décision de la haute cour de justice.

Au-delà de la prise de position de la SADC, des interventions des membres de l’opposition et du camp présidentiel et de leurs querelles habituelles, le Zimbabwe a tout à gagner à travers l’harmonisation des options du président de la République et du Premier ministre. Cette harmonisation pourrait être effective à l’issue de la rencontre entre les deux hauts responsables qui ne peuvent pas continuer à s’ignorer sur un dossier aussi brûlant que celui des prochaines élections.

 

 

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